Face à l’avenir qu’il vient d’esquisser dans les psaumes précédents, l’Esprit de Dieu s’adresse maintenant à tous les habitants du monde quel que soit leur rang dans la société (versets 2, 3). À quoi servent les richesses dont ils se glorifient et dans lesquelles ils mettent leur confiance si le plus grand trésor de la terre ne peut suffire à racheter une seule âme ? (versets 8, 9). Rançon inestimable qu’il nous faut renoncer à jamais verser nous-mêmes ! Mais « Dieu rachètera mon âme » … déclare le verset 16. Nous savons quel prix il a dû payer pour elle (1 Pierre 1. 18, 19).
Si quelqu’un recherche les honneurs de ce monde, qu’il médite le verset 13, complété par le verset 21. Où conduit-elle cette course aux honneurs, chemin de folie (verset 14) dans lequel sont engagés d’innombrables concurrents, riches ou pauvres, « gens du commun ou fils des grands » ? À la mort où l’on n’emporte rien ! (verset 18). La mort met en défaut la prévoyance humaine, menace les dispositions les plus prudentes, assombrit les joies et marque tous les projets d’une terrible incertitude (Luc 12. 20). Aussi les hommes ferment-ils les yeux de peur d’avoir à la considérer en face. Mais pour le racheté, la mort n’est que le dernier pas vers la maison de son Père,… car il le prendra (verset 16).