« Il y a un temps pour toute affaire… un temps de naître, et un temps de mourir… ; un temps de se lamenter, et un temps de sauter de joie… » (Ecclésiaste 3. 1 à 8). Mais tous nos temps sont dans la main de notre Dieu. Il en a déterminé d’avance la succession et la durée, en particulier en ce qui concerne le temps de l’épreuve. N’oublions pas ce verset 16 chaque fois que nous faisons des projets.
À côté de la protection et de la délivrance, l’âme trouve auprès de l’Éternel ce qui est plus précieux encore : une bonté, grande (verset 20), admirable (verset 22), « mise en réserve » au profit de ceux qui craignent Dieu et qui se confient en lui (Psaume 34. 10). N’ayons pas peur d’épuiser cette réserve divine. Mais aussi comment répondre à une telle bonté ? Le verset 24 nous l’enseigne : « Aimez l’Éternel, vous tous ses saints ! » C’est « le grand et premier » commandement de la loi (Matthieu 22. 37, 38). Mais il n’est pas pénible (voir 1 Jean 5. 2 et 3) : car, comprendre la bonté du Seigneur, c’est déjà l’aimer ! Oui, pour que l’amour envers lui soit produit et entretenu dans notre cœur, soyons beaucoup occupés de son amour à lui pour nous (1 Jean 4. 19). « C’est de ton amour même, que notre amour vivra » – exprime un cantique.