Les versets 2 à 6, applicables au résidu d’Israël, sont propres à encourager tous les rachetés, en leur rappelant que s’ils ont à passer par une « légère tribulation d’un moment », celle-ci produit pour eux… « un poids éternel de gloire » (2 Corinthiens 4. 17). Aux larmes qui sont la part de beaucoup dans la sombre nuit de ce monde, succéderont bientôt les chants de joie, au matin du jour éternel. Mais dans la nuit même, au milieu des épreuves, celui qui connaît le Seigneur possède une joie intérieure qui lui permet de chanter (Psaume 42. 9 ; Job 35. 10). Il rend ainsi autour de lui le plus puissant des témoignages (Actes 16. 24, 25).
Se décourager dans l’épreuve est un danger ! À l’opposé, un croyant dans la prospérité risque de s’appuyer sur celle-ci (ma montagne – dit le psalmiste), obligeant Dieu à en ébranler les fondements pour amener le fidèle à le rechercher (versets 7 à 9). La prospérité dans le monde devient facilement un obstacle à la communion avec le Seigneur : il est alors avantageux que nous en soyons dépouillés. Quel est le moyen d’échapper à ces dangers ? Regarder au-delà de la nuit présente, et plus haut que « notre montagne » : considérer toutes choses dans la perspective de la bienheureuse éternité.