La réponse parvient à celui qui est « entre les cornes des buffles » (comparer versets 3 et 22). C’est la résurrection et en même temps la joie de la communion retrouvée. Mais, dans son amour, Christ a hâte que cette joie soit partagée. Aussi sa première pensée est-elle de faire connaître à « ses frères » la nouvelle relation dans laquelle son œuvre les a placés, en leur parlant de son Père qui devient leur Père, de son Dieu qui devient leur Dieu (verset 23 ; Jean 20. 17).
Contrairement aux autres psaumes qui traitent des souffrances de Christ, il n’est pas question de jugement dans celui-ci. Jésus y porte les péchés, et par conséquent tout n’est que grâce et bénédiction. Bénédiction pour l’Assemblée (composée à ses débuts de disciples juifs : verset 23 cité en Hébreux 2. 12), pour Israël rétabli, appelé au verset 26 « la grande congrégation » ; pour « toutes les familles des nations » sous le règne de mille ans (versets 28, 29) ; enfin pour tous ceux qui naîtront au cours de ce règne glorieux. Comme des ondes s’élargissent autour du centre où elles ont été provoquées, ainsi s’étendent à toute la création les conséquences merveilleuses et multiples de l’œuvre de la croix. Nous comprenons alors quelque peu pourquoi Jésus fut abandonné (comparer verset 2).