Après le portrait du sot (versets 1 à 12), voici d’autres personnages également au comportement détestable. Le premier est le paresseux (versets 13 à 16) déjà souvent rencontré. Il prend prétexte de dangers ou de difficultés imaginaires pour se dérober à ses devoirs (verset 13) et néglige même de se nourrir (verset 15). « La porte tourne sur ses gonds » (verset 14) ; « elle effectue un mouvement de va-et-vient, mais reste à la même place. Demandons-nous si nous avons avancé plus qu’elle, si nous avons fait quelques progrès dans notre vie chrétienne ! » (Messager Évangélique 1952 p. 201). Le paresseux se tourne sur son lit. On peut se remuer, s’agiter, sans fournir aucune activité.
Le querelleur est également dépeint (versets 17 à 21). Il est habile à attiser le feu des disputes. Mais le verset 17 a bien des applications. Prendre parti dans des conflits sociaux, syndicaux, politiques… expose un enfant de Dieu à de cruelles « morsures ». Viennent ensuite le rapporteur qui contribue lui aussi à alimenter les querelles (versets 20, 22), puis le fourbe déguisant la haine de son cœur sous des paroles aimables… (versets 23 à 25 ; ex. 2 Samuel 20. 9, 10 ; Jérémie 12. 6). Jésus a eu affaire aux différentes formes de méchanceté et d’hypocrisie dénoncées dans ces versets (Matthieu 17. 17 ; Psaume 38. 13). Combien il en a souffert !