Le peuple approche du pays de la promesse. Moïse envoie douze hommes en éclaireurs avec pour mission d’explorer le pays et d’en rapporter à la fois des renseignements et des fruits. Quarante jours sont nécessaires pour accomplir cette reconnaissance. Les espions montent à Hébron, lieu que nous connaissons déjà : c’est là qu’Abraham a acheté pour sépulture la caverne de Macpéla. Ils rapportent une grappe si lourde que deux hommes sont nécessaires pour la porter.
Le pays de la promesse pour nous, c’est le ciel. Comme le peuple, nous sommes encore dans le désert, image de ce monde. Nous n’avons pas vu l’héritage dans lequel Dieu veut nous faire entrer. Mais quelqu’un le connaît et peut nous en parler. C’est le Saint Esprit, qui nous entretient des sujets célestes. De même que la grappe d’Eshcol apportait une preuve palpable de la richesse du pays, l’Esprit nous donne des « arrhes », c’est-à-dire l’avant-goût des joies du ciel. Il nous fait connaître les choses de Dieu (1 Corinthiens 2. 12). Il prend ce qui est à Christ et nous l’annonce (Jean 16. 14). Alors que nous sommes encore dans un monde qui moralement est un désert pour l’âme, nous pouvons être occupés déjà de Celui que nous n’avons pas vu, mais que nous aimons (1 Pierre 1. 8).