Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière
Néhémie
Chaque jour les Écritures - 2e année

Néhémie 4. 9 à 17 ; 5. 1 à 5

Servir et combattre – Manque d’affection fraternelle

Aux difficultés et aux fatigues de la construction viennent s’ajouter, à la fin du chapitre 4, celles du combat. En effet le croyant n’est pas seulement ouvrier, il est aussi soldat. Il ressemble au bâtisseur de Néhémie, tenant d’une main son outil, de l’autre son arme (qui est la Parole de Dieu : Éphésiens 6. 17). Il n’a le droit de déposer ni l’un ni l’autre.

Après le zèle auquel nous avons assisté, le chapitre 5 nous apporte une pénible surprise. Ces « réchappés », qui, dès avant la venue de Néhémie étaient dans une grande misère (chapitre 1. 3), se trouvent à présent dans une situation pire encore. Ils ont dû mettre en gage ce qu’ils possédaient, et parfois livrer leurs enfants à l’esclavage, pour pouvoir payer leurs impôts et ne pas mourir de faim. De plus, ceux qui les ont réduits à cet état ne sont pas des ennemis. Ce sont leurs propres frères, qui ont ainsi transgressé la loi (Exode 22. 24 ; Lévitique 25. 39 à 43 ; Deutéronome 15. 11 ; Deutéronome 23. 20, 21).

Où en sommes-nous sur le plan de l’amour fraternel ? Sans lui le plus beau service chrétien n’a pas de valeur (1 Corinthiens 13. 1 à 3). Réalisons ce que dit l’apôtre Jacques (Jacques 2. 15, 16). Oui, examinons bien notre cœur à ce sujet. Et aussi notre comportement !

Néhémie 4

9Et quand nos ennemis apprirent que nous étions informés, et que Dieu avait anéanti leur dessein, nous sommes retournés tous à la muraille, chacun à son travail. 10Et, dès ce jour-là, la moitié de mes jeunes hommes travaillait à l’œuvre, et la moitié tenait les piques, et les boucliersa, et les arcs, et les cuirasses ; et les chefs étaient derrière toute la maison de Juda. 11Ceux qui bâtissaient la muraille, et ceux qui portaient les fardeaux et ceux qui les chargeaient, faisaient le travail d’une main, et, de l’autre main, tenaient une arme. 12Et ceux qui bâtissaient avaient chacun leur épée ceinte sur leurs reins et bâtissaient, et celui qui sonnait de la trompetteb était à côté de moi.

13Et je dis aux nobles et aux chefsc, et au reste du peuple : L’ouvrage est grand et étendu, et nous sommes épars sur la muraille, éloignés l’un de l’autre. 14Au lieu où vous entendrez le son de la trompetted, là, rassemblez-vous vers nous ; notre Dieu combattra pour nous. 15Ainsi nous faisions l’ouvrage ; et la moitié d’entre eux tenait les piques depuis le lever de l’aurore jusqu’à l’apparition des étoiles. 16Dans ce temps-là aussi je dis au peuple : Que chacun, avec son serviteure, passe la nuit à l’intérieur de Jérusalem, afin que de nuit ils nous soient une garde, et que de jour [ils fassent] le travail. 17Et ni moi, ni mes frères, ni mes jeunes hommes, ni les hommes de la garde qui me suivaient, nous n’avons ôté nos vêtements ; chacun [avait] son arme à sa droitef.

Néhémie 5

1Et il y eut un grand cri du peuple et de leurs femmes contre les Juifs, leurs frères. 2Et il y en avait qui disaient : Nous, nos fils et nos filles, nous sommes nombreux, et nous demandons du blé afin que nous mangions et que nous vivions. 3Et il y en avait qui disaient : Nous avons dû engager nos champs et nos vignes et nos maisons pour nous procurer du blé dans la disette. 4Et il y en avait qui disaient : Nous avons emprunté de l’argent sur nos champs et nos vignes pour le tribut du roi ; 5et pourtant notre chair est comme la chair de nos frères, nos fils comme leurs fils ; et voici, nous réduisons nos fils et nos filles à la servitude, et parmi nos filles, il y en a qui sont [déjà] asservies, et il n’est pas au pouvoir de nos mains [de les racheter], car nos champs et nos vignes sont à d’autres.

Notes

apetits boucliers.
bcorne de bélier (héb. : shofar).
cou : gouverneurs.
dcorne de bélier (héb. : shofar).
eordin. : jeune homme.
fà sa droite est douteux ; qqs. : avait son arme [en allant] à l’eau.

(La Bible - Traduction révisée)