À leur tour les Sadducéens tentent de se mesurer à la sagesse de Jésus. En réalité ils ne croient pas à la résurrection (verset 18, Actes 23. 8), mais le Seigneur, après avoir répondu à leur question, va à son tour les interroger sur ce sujet-là (verset 26) et leur fermer la bouche par la Parole. La résurrection est doublement attestée : par les Écritures et par la puissance de Dieu qui a ressuscité Christ (verset 24). Pourtant il est probable qu’aucune vérité ne s’est davantage heurtée à l’incrédulité des hommes (voir Actes 26. 8). Or, comme le démontre Paul en 1 Corinthiens 15, il s’agit là d’un des fondements essentiels du christianisme : on ne peut y toucher sans que toute notre foi s’effondre.
Contrairement aux contestataires précédents, il y a de la droiture et de l’intelligence chez le scribe qui interroge le Seigneur au sujet du commandement le plus grand. L’amour, répond Jésus, voilà bien le premier commandement ; l’amour pour Dieu et pour le prochain, qui constitue le résumé de la loi (Romains 13. 10 ; Galates 5. 14). Chers amis, ne devrions-nous pas aimer beaucoup plus qu’Israël, nous qui avons été cherchés plus loin que ce peuple (parmi les nations étrangères aux promesses) et amenés plus près dans la relation d’enfants du Dieu d’amour ? (Éphésiens 2. 13).