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Évangile selon Luc
Chaque jour les Écritures - 4e année

Luc 20. 19 à 40

Encore deux questions

À la question perfide que posent ces « agents secrets », Jésus répond comme d’habitude en parlant à leur conscience. Il faut rendre à chacun ce qui lui est dû et d’abord à Dieu l’obéissance et l’honneur Romains 13. 7.

Quant aux sadducéens, le Seigneur leur prouve la réalité de la résurrection simplement par ce titre que Dieu se donne : « le Dieu d’Abraham, et le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacob » (verset 37 ; Exode 3. 6). Lorsque l’Éternel parlait ainsi à Moïse, ces patriarches avaient quitté la terre depuis longtemps. Mais il se proclamait toujours leur Dieu. Pour lui, ils étaient donc encore vivants et ils devaient ressusciter. Ces hommes de foi s’étaient attachés à des « choses promises » au-delà de la vie présente et montraient qu’ils les attendaient avec certitude. « C’est pourquoi – est-il souligné – Dieu n’a pas honte… d’être appelé leur Dieu » (Hébreux 11. 13 à 16).

Croyants, appliquons-nous aussi à montrer autour de nous que nous avons une espérance vivante.

Les pharisiens et les sadducéens correspondent à deux tendances religieuses de tous les temps : d’une part le formalisme légal, l’attachement à des traditions, et à l’opposé le rationalisme qui met en doute la Parole et ses vérités fondamentales.

Luc 20

19Les principaux sacrificateursA et les scribesA cherchèrent, à cette heure même, à mettre les mains sur lui, mais ils eurent peur du peuple ; car ils comprirent qu’il avait dit cette parabole contre eux.

20Après l’avoir épié, ils envoyèrent des agents secrets qui faisaient semblant d’être justes, pour le surprendre en [quelque parole], de manière à le livrer au magistrat et au pouvoir du gouverneurA. 21Ils l’interrogèrent : MaîtreB, nous savons que tu parles et que tu enseignes justement, que tu n’as pas égard à l’apparence des personnes, mais que tu enseignes la voie de Dieu avec vérité. 22Nous est-il permis de payer le tribut à CésarA, ou non ? 23S’apercevant de leur perfidie, il leur dit : Pourquoi me tentez-vous ? 24Montrez-moi un denierA ; de qui a-t-il l’image et l’inscription ? Ils répondirent : De César. 25Alors il leur dit : Rendez donc à César ce qui est à César, et à Dieu ce qui est à Dieu. 26Et ils ne pouvaient le surprendre dans ses paroles devant le peuple ; étonnés de sa réponse, ils se turent.

27Quelques-uns des sadducéensA, qui nient qu’il y ait une résurrection, s’approchèrent et l’interrogèrent : 28MaîtreB, Moïse a écrit à notre intention : Si le frère de quelqu’un vient à mourir, ayant une femme, et qu’il meure sans enfant, que son frère prenne la femme et suscite une descendance à son frèrea. 29Il y avait donc sept frères ; le premier, après avoir pris une femme, mourut sans enfant ; 30le deuxième prit la femme, et celui-ci aussi mourut sans enfantb ; 31le troisième la prit, et de même aussi les sept : ils ne laissèrent pas d’enfants et moururent ; 32après eux tous, la femme aussi mourut. 33Dans la résurrection donc, duquel sera-t-elle la femme, car les sept l’ont eue pour femme ? 34Jésus leur dit alors : Les fils de ce siècleA se marient et sont donnés en mariage ; 35mais ceux qui seront estimés dignes d’avoir part à ce siècle-là et à la résurrection d’entre les morts ne se marient pas ni ne sont donnés en mariage ; 36en effet, ils ne peuvent plus mourir, car ils sont semblables aux anges et sont fils de Dieu, étant fils de la résurrection. 37Or, que les morts ressuscitent, Moïse même l’a montré dans [le récit] : “Du buisson”, quand il appelle le Seigneur✷ : le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, et le Dieu de Jacobc. 38Or il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants ; car pour lui tous vivent. 39Quelques-uns des scribesA répondirent : MaîtreB, tu as bien dit. 40Et ils n’osaient plus l’interroger sur rien.

Notes

avoir Deutéronome 25. 5.
bpl. mss. omettent : prit la femme, et celui-ci aussi mourut sans enfant.
cvoir Exode 3. 6.

(La Bible - Traduction révisée)