Il nous étonne, ce maître qui approuve son serviteur malhonnête, comme aussi nous étonne la conclusion du Seigneur : « Faites-vous des amis avec les richesses injustes… » (verset 9). Mais cet adjectif nous fournit la clé de la parabole. Rien ici-bas, n’appartient à l’homme. Les richesses qu’il prétend posséder sont en réalité toutes à Dieu : ce sont donc des richesses injustes. Placé sur la terre en vue de l’administrer, l’homme s’est comporté comme un voleur. Il a détourné à son profit, pour satisfaire ses convoitises, ce que Dieu avait mis entre ses mains pour son propre service. Mais il peut encore se repentir et se mettre à employer pour les autres et en vue de l’avenir les biens du divin Propriétaire tant qu’ils sont entre ses mains.
L’économe du chapitre 12. 42, était fidèle et prudent ; celui-ci est infidèle, toutefois il agit aussi prudemment, et c’est cette qualité que lui reconnaît son maître. Si les gens du monde montrent une telle prévoyance, ne devrions-nous pas, nous qui sommes « fils de la lumière », penser davantage aux vraies richesses (verset 11 ; chapitre 12. 33).
Le verset 13 nous rappelle que nous n’avons pas deux cœurs : un pour Christ, l’autre pour Mammon et les choses de ce monde. Qui voulons-nous aimer et servir ? (1 Rois 18. 21).