Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière
Évangile selon Luc
Chaque jour les Écritures - 4e année

Luc 6. 1 à 19

Le sabbat – Choix des douze

Le Seigneur Jésus était venu introduire un nouvel ordre de choses. Mais Israël trouvait meilleur l’ancien régime de la loi (comparer chapitre 5. 39). L’homme est tel, qu’il préfère des règles parce qu’elles lui permettent de se glorifier en les accomplissant tant soit peu ; tandis que la grâce l’humilie en le considérant perdu. Pour ce motif les Juifs tenaient fortement au sabbat, et le Seigneur donne à ce sujet deux leçons aux pharisiens : l’une tirée des Écritures et de l’histoire d’Israël (versets 3, 4), l’autre de son propre exemple d’amour (versets 9, 10). Seul effet sur leurs cœurs : ils trament un complot pour se débarrasser de lui !

Puis le Maître désigne ses apôtres : mais avant de le faire, il prie une nuit entière. Quelle importance avait ce choix pour l’œuvre qui devait être accomplie ensuite ! Le Seigneur Jésus connaissait le caractère naturel de tous ses disciples, ce que chacun avait à acquérir et à abandonner… il les connaissait mais il les aimait, comme il vous connaît et vous aime (Jean 10. 14, 27).

Puis il s’agissait pour celui qui savait toutes choses de prendre avec lui le traître Judas ! Mais là encore triomphe sa soumission parfaite. Jésus était venu accomplir les Écritures.

Luc 6

1Or il arriva, au sabbatA second-premiera, qu’il passait par des [champs de] blés ; et ses disciples arrachaient des épis, puis les mangeaientb, les froissant entre leurs mains. 2Quelques-uns des pharisiensA leur dirent : Pourquoi faites-vous ce qui n’est pas permis le jour du sabbat ? 3Jésus leur répondit : N’avez-vous pas même lu ce que fit David quand il eut faim, lui et ceux qui étaient avec lui ; 4comment il entra dans la maisonA de Dieu, prit les pains de présentationc, en mangea et en donna aussi à ceux qui étaient avec lui, bien qu’il ne soit pas permis d’en manger, sinon aux sacrificateursA seuls ? 5Puis il leur dit : Le Fils de l’homme est seigneur aussi du sabbat.

6Il arriva encore, un autre sabbat, qu’il entra dans la synagogueA, et il enseignait. Or il y avait là un homme dont la main droite était paralyséed. 7Les scribesA et les pharisiensA observaient s’il guérirait, le jour du sabbat, pour trouver de quoi l’accuser. 8Mais lui connaissait leurs raisonnements, et il dit à l’homme qui avait la main paralyséee : Lève-toi et tiens-toi debout devant tous. Il se leva et se tint debout. 9Jésus leur dit : Je vous demande s’il est permis, le jour du sabbat, de faire du bien ou de faire du mal, de sauver la vie ou de la [laisser] perdre. 10Après les avoir tous regardés à la ronde, il dit à [l’homme] : Étends ta main. Il fit ainsi ; et sa main fut rendue [saine] comme l’autre. 11Mais eux en furent hors d’eux-mêmes, et ils s’entretenaient ensemble de ce qu’ils pourraient faire à Jésus.

12Or il arriva, en ces jours-là, qu’il alla sur la montagne pour prier. Et il passa toute la nuit à prier Dieu. 13Quand il fit jour, il appela à lui ses disciples. Il en choisit douze, qu’il nomma aussi apôtresA : 14Simon, qu’il nomma aussi Pierre, et André son frère, Jacques et Jean, Philippe et Barthélémy, 15Matthieu et Thomas, Jacques le [fils] d’Alphée, et Simon appelé ZéloteA, 16JudeA [frère] f de Jacques, et Judas Iscariote, qui aussi devint traître. 17Puis, après être descendu avec eux, il s’arrêta dans un endroit plat, avec une grande foule de ses disciples, et une grande multitude du peuple de toute la JudéeA, de Jérusalem et de la contrée maritime de Tyr et de Sidon, 18qui étaient venus pour l’entendre et pour être guéris de leurs maladies ; ceux qui étaient tourmentés par des esprits impursA furent guéris ; 19toute la foule cherchait à le toucher, parce que de la puissance sortait de lui et les guérissait tous.

Notes

aprobablement le sabbat qui suivait la fête des prémices (Lévitique 23. 9-16) ; d’autres lisent : un sabbat.
bvoir Deutéronome 23. 25.
cvoir 1 Samuel 21. 1-6.
dou : atrophiée ; litt. : desséchée.
eou : atrophiée ; litt. : desséchée.
fou : fils.

(La Bible - Traduction révisée)