Nous voyons débuter le ministère du Seigneur à Nazareth où il a été élevé. Notre témoignage commence à la maison, dans notre entourage. Nous aurions peut-être plus de courage pour aller évangéliser les païens que pour prendre ainsi position devant ceux qui nous connaissent.
Dans la synagogue, le divin Docteur lit le passage d’Ésaïe qui le recommande comme le Messager de la grâce. Il proclame aux captifs l’ouverture de la prison (voir Ésaïe 61. 1 et 42. 7). Si l’on venait annoncer à des prisonniers l’amnistie et la mise en liberté, imaginerions-nous que certains puissent préférer la captivité ; que quelques-uns osent compter plutôt sur leur innocence pour être libérés par voie légale ; que plusieurs disent au contraire : ce n’est pas pour moi, je suis trop coupable ; que d’autres enfin refusent de croire au message de grâce ? Attitudes insensées, bien improbables… et courantes pourtant parmi ceux qui rejettent le salut. Mais bien des captifs de Satan saisissent avec joie la délivrance offerte. Auxquels de ces prisonniers ressemblez-vous ? Hélas ! la triste fin de cet épisode nous montre comment les habitants de Nazareth, image de tout le peuple, ont accueilli ces « bonnes nouvelles ».