Ce chapitre traite des vœux que pouvaient prononcer les enfants d’Israël et de la manière dont le sacrificateur avait à les estimer. Dans le chapitre 30 de l’Exode, notre attention a été attirée sur le fait que le prix du rachat était identique pour tous. Ici au contraire, les estimations varient de l’un à l’autre. Il ne s’agit plus en effet de ce qui représente notre salut, mais plutôt des capacités que possède chacun. Rachetés au même prix : le sang précieux de Jésus, tous les enfants de Dieu sont loin d’avoir le même niveau spirituel, la même aptitude au service. Et le sacrificateur devait intervenir pour apprécier l’œuvre de chacun « Il en sera selon ton estimation, sacrificateur ! » Si nous avons tendance à critiquer ce que font ou ne font pas les autres croyants, rappelons-nous que celui qui juge, c’est le Seigneur et que dans le corps de Christ chaque membre a son importance et sa fonction particulière. (1 Corinthiens 4. 4, 5).
Personnes, bêtes ou maisons, tout pouvait être consacré à l’Éternel. Certes, nous n’avons rien de plus précieux à vouer au Seigneur que notre propre personne. C’est ce qu’avaient fait les Macédoniens dont parle l’apôtre : ils s’étaient « donnés eux-mêmes d’abord au Seigneur ». Et tout leur service, spontané, abondant en joie, découlait de ce don initial (2 Corinthiens 8. 2 à 5).