Job 21. 1 à 34

Job se trouve devant un impénétrable mystère : pourquoi Dieu, qui est juste, frappe-t-il précisément celui qui cherchait à lui plaire ? N’est-ce pas là, la question des questions, celle qu’a posée Jésus sur la croix (Psaume 22. 2) ? Pourquoi d’autre part, contrairement à ce qu’ont affirmé Éliphaz, Bildad et Tsophar, les méchants prospèrent-ils à leur gré sur la terre ? Ils insultent Dieu en lui disant : « Retire-toi de nous, nous ne prenons pas plaisir à la connaissance de tes voies » (verset 14) et malgré cela restent présentement impunis ! (versets 7 à 15 ; Malachie 3. 18).

Le silence de Dieu, son indifférence apparente aux provocations des hommes, sont une énigme pour beaucoup de croyants (Psaume 50. 21). Ce grave problème tourmente par exemple le pieux Asaph dans le Psaume 73. À quoi sert-il de purifier mon cœur – médite-t-il avec amertume – si tout de même mon châtiment doit revenir chaque matin ? Les méchants ont la part plus belle que moi. Mais lisons le verset 17 de ce psaume : « … J’ai compris leur fin » ! Ne portons pas envie aux incroyants ! Ce n’est pas de ce côté de la tombe que Dieu dit son dernier mot. Le contraste est total entre cette fin terrible qui attend ceux qui n’auront pas cru et l’avenir glorieux que le Seigneur réserve à ses chers rachetés (Jean 14. 3 ; 17. 24 ; Romains 8. 17, 18).