Israël était une vigne stérile malgré tous les soins du divin Cultivateur (Psaume 90. 8, 10 ; Ésaïe 5. 2). En contraste, Jésus se présente comme le vrai Cep, portant du fruit par le moyen des disciples. Mais, de même que sur un pied de vigne tous les sarments sont loin d’être également chargés de raisin, le Seigneur fait une différence entre ceux qui disent le connaître, suivant qu’ils portent « pas de fruit,… du fruit,… plus de fruit » (verset 2),… et « beaucoup de fruit » (verset 5). Pour faire partie de ces derniers, deux conditions sont nécessaires :
D’autre part n’oublions jamais que si le Père nous « nettoie » en nous dépouillant d’une manière parfois douloureuse, c’est afin que nous portions plus de fruit (verset 2).
Mais d’autres conséquences heureuses découlent d’une telle communion ! La connaissance de la volonté de Dieu, et par suite, l’exaucement de nos prières, puisque nous ne voulons plus autre chose que ce que lui-même désire (verset 7) ; la joie (verset 11), enfin l’approbation inestimable de celui qui consent à nous appeler ses amis (verset 14).