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Épître aux Hébreux
Chaque jour les Écritures - 5e année

Hébreux 11. 8 à 16

Patience de la foi

Une fois de plus dans la Bible, Abraham et les siens sont choisis par Dieu, pour nous enseigner ce qu’est la foi. « Abraham, étant appelé, obéit… ». Obéir à quelqu’un sans connaître ses intentions montre une pleine confiance en lui. Lorsque c’est Dieu qui l’ordonne, la foi sait aller (verset 8) et sait aussi demeurer (verset 9). Il arriva au patriarche de demeurer à Charan alors qu’il devait aller jusqu’en Canaan (Actes 7. 4) et il lui arriva aussi d’aller en Égypte alors qu’il aurait dû demeurer dans le pays (Genèse 12. 10). Mais Dieu se plaît ici à couvrir ces faux pas, de même qu’il passe sous silence le rire de Sara, la triste fin de l’histoire d’Isaac et le triste commencement de celle de Jacob. Il ne retient de la vie des siens que ce qui le glorifie et la foi seule peut le glorifier.

En principe il n’est pas possible d’avoir simultanément deux patries. La promesse d’une cité céleste avait donc fait d’Abraham et des siens des étrangers ici-bas. Ils n’ont pas craint de le proclamer (verset 13 ; Genèse 23. 4) ; mais ils l’ont aussi montré clairement en habitant sous des tentes (2 Corinthiens 4. 18 ; 5. 1). Ils n’ont pas eu honte de leur Dieu, c’est pourquoi lui n’a pas honte d’eux. Il revendique ce nom de Dieu d’Abraham, d’Isaac, de Jacob. Chacun de nous a-t-il le droit de l’appeler « mon Dieu » ?

Hébreux 11

8Par la foi, Abraham, étant appelé, obéit pour s’en aller au lieu qu’il devait recevoir en héritagea ; et il s’en alla, sans savoir où il allait. 9Par la foi, il vint séjourner dans la terre de la promesse comme dans [une terre] étrangère, habitant sous des tentes avec Isaac et Jacob, les cohéritiers de la même promesse ; 10car il attendait la cité qui a les fondements, dont Dieu est l’architecte et le constructeur. 11Par la foi, Sara elle aussi reçut la force de fonder une postérité, bien qu’elle en ait passé l’âge, parce qu’elle estima fidèle celui qui avait promisb ; 12c’est ainsi que d’un seul homme, déjà comme mort, sont nés des gens nombreux comme les étoiles du ciel et comme le sable du rivage de la mer, qui ne peut pas se compterc.

13Tous ceux-là sont morts dans la foid, sans avoir reçu ce qui était promis, mais ils l’ont vu de loin et salué ; ils ont reconnu qu’ils étaient étrangers et de passage sur la terree. 14Car ceux qui parlent ainsi montrent clairement qu’ils recherchent une patrie ; 15en effet, s’ils s’étaient souvenus de celle d’où ils étaient sortis, ils auraient eu le temps d’y retourner ; 16mais, en fait, ils en désirent une meilleure, c’est-à-dire une céleste ; c’est pourquoi Dieu n’a pas honte d’eux, d’être appelé leur Dieu, car il leur a préparé une cité.

Notes

avoir Genèse 11. 29-31 ; 12. 1-8.
bvoir Genèse 18. 9-15 ; 21. 1-7.
cvoir Genèse 13. 14-18 ; 22. 15-18 ; Ésaïe 51. 1-2.
dou : selon la foi ; c.-à-d. ayant seulement la promesse et non la chose promise.
eou : dans le pays (Matthieu 5. 5, et note).

(La Bible - Traduction révisée)