Pendant que ces événements se déroulaient en Égypte, la famille de Jacob a été laissée de côté dans le récit inspiré. C’est comme si Dieu avait dit : Après votre crime et maintenant que Joseph n’est plus au milieu de vous, je ne prends plus intérêt à raconter ce qui vous concerne. Il en est ainsi de la triste histoire de l’homme et en particulier d’Israël après le rejet du Sauveur. Mais, dans sa patience infinie, il n’a pas pour autant oublié les objets de ses fidèles promesses. Il attend seulement le moment favorable pour le rétablissement de leurs relations avec lui. Et ce moment favorable c’est la famine. Si Dieu permet, même chez les siens, des épreuves telles que les privations ou la maladie, c’est souvent pour que Christ, le vrai Joseph, prenne ou reprenne toute sa place dans leur vie. Ne pensons pas que le temps qui passe puisse effacer le moindre péché ; chacun d’eux est toujours présent aux yeux du Seigneur, même si nous l’avons oublié, et il faudra avoir affaire à Lui à ce sujet tôt ou tard.
« Nous sommes d’honnêtes gens » osent affirmer les frères criminels alors qu’ils se présentent devant celui qui peut prouver le contraire et les confondre rien qu’en révélant son nom. Mais le verset 21 montre qu’après trois jours et un nouvel entretien leur conscience commence à parler.