Dans ces deux serviteurs du roi d’Égypte, l’échanson et le panetier, nous avons un échantillon de l’humanité tout entière. « Il n’y a pas de différence, car tous ont péché… », déclare l’Écriture (Romains 3. 23). Tous ont péché contre Dieu, tous ont mérité sa colère, son châtiment. Mais c’est ensuite que se montrera la différence. Les uns reçoivent par la foi la bonne nouvelle du salut par grâce. Et devant les autres est placée la perspective de l’effrayante seconde mort. Il n’existe pas dans le monde d’autre alternative que ces deux là : sauvé ou perdu. À laquelle appartenez-vous ?
À la différence du panetier qui ne pouvait plus échapper au jugement du roi, il est encore possible aujourd’hui, en recevant l’Évangile de la grâce, de passer de la condition de pécheur perdu à celle de racheté de Christ.
Les deux brigands de la croix illustrent mieux encore ces deux classes qui partagent l’humanité. L’un reste insensible et meurt dans ses péchés ; l’autre, en réponse à sa prière « Souviens-toi de moi, Seigneur… », obtient cette réponse merveilleuse : « aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis » (Luc 23. 43). De même qu’ici Joseph est le messager de la grâce souveraine, c’est Jésus qui le premier a annoncé le salut et la bonne nouvelle de la paix (Éphésiens 2. 17).