En contraste avec Abram l’homme de foi, Lot est l’exemple d’un croyant marchant par la vue. Il avait longtemps suivi son oncle par imitation – comme font beaucoup de jeunes en s’appuyant sur la foi de leurs parents ou de leurs aînés.
Mis à l’épreuve, Lot a manifesté ce qu’il y a dans son cœur. Après s’être peu à peu approché de Sodome (chapitre 13. 12), il y habite à présent (verset 12). Une fois engagé volontairement sur un chemin glissant, on n’est plus maître de s’arrêter. Comme conséquence de cette fausse position, il est mêlé à une guerre qui ne le concerne pas et se retrouve prisonnier avec les habitants de Sodome. La fréquentation de personnes qui ne craignent pas Dieu expose un enfant de Dieu à perdre sa liberté et de plus, une telle compagnie sera toujours une cause de difficultés et d’inquiétude pour son âme. Le Saint Esprit, en 2 Pierre 2. 8, fait état de ces tourments de conscience quotidiens qui, pour Lot et pour tout croyant attiré par ce qui est dans le monde, résultent inévitablement d’une marche double. En proie à ces conflits intérieurs et extérieurs, un tel homme ne peut qu’être malheureux. Au contraire Abram, sur la montagne, ignore ces complications. Il est étranger au monde et à tout ce qui l’agite. Ressemblons-nous à Lot ou à Abram ?