Cet extraordinaire chapitre complète le précédent en nous montrant cette fois l’Éternel donnant une vie nouvelle à tout son peuple rétabli et guéri. Comme l’expliquent les versets 11 à 14, cette vision saisissante s’applique à la résurrection nationale d’Israël (après l’enlèvement de l’Église). Le retour actuel des Juifs en Palestine et la création de l’état d’Israël depuis 1948 paraissent en être le prélude. À la parole du prophète, les os se rejoignent, les nerfs, la chair et la peau viennent les recouvrir, mais leur état de mort n’a pas changé. C’est un réveil national qui n’a rien de comparable avec le réveil spirituel que connaîtra ensuite le peuple à l’aube du règne de Christ. En effet pour donner la vie, l’Esprit de Dieu doit agir et il le fera alors en réveillant la conscience et les affections de ce peuple (Psaume 104. 30).
La complète incapacité humaine a été soulignée par la question posée au prophète (verset 3). Dans ces os il n’y a ni force ni vie. Mais tout ceci fait précisément ressortir la puissance du Dieu « qui fait vivre les morts et appelle les choses qui ne sont pas comme si elles étaient » (Romains 4. 17).
Combien plus merveilleuse encore est l’œuvre qu’il a accomplie en nous ! Autrefois morts dans nos fautes, nous avons été vivifiés ensemble avec le Christ (Éphésiens 2. 5 ; Colossiens 2. 13 ; Jean 5. 21).