« Celui-ci ne parle-t-il pas en paraboles ? » disait-on d’Ézéchiel avec un certain mépris. Son langage paraissait difficile au peuple uniquement parce qu’il ne voulait pas comprendre. C’est ainsi que les incrédules invoquent volontiers les difficultés de la Parole et s’en servent comme d’un prétexte pour éviter de s’y soumettre.
Dans ce terrible chapitre, l’épée, premier des quatre jugements désastreux (voir chapitre 14. 21) sort de son fourreau pour le châtiment. Pour la manier, l’Éternel se servira du roi de Babylone que nous voyons au carrefour, occupé à consulter ses dieux (verset 26).
Commencera-t-il son attaque par Jérusalem ou par Rabba des fils d’Ammon ? Aux yeux du peuple de Juda cette divination est fausse et sans valeur (verset 28). Certes, elle l’était ! Mais l’Éternel, au-dessus de ces choses, a décidé la ruine de Jérusalem (verset 32) et la fin de la royauté. La couronne sera ôtée au « profane, méchant prince d’Israël » (le profane est celui qui foule aux pieds les bénédictions de Dieu : comparer chapitre 22. 26, et en Hébreux 12. 16 l’exemple d’Ésaü).
Il n’y aura plus dorénavant de descendant de David sur le trône jusqu’à la venue de Christ « à qui appartient le juste jugement ».