Dieu fait tenir par les Lévites l’inventaire exact de tout ce qui a été fait et donné pour sa Maison. Il n’oublie rien, jusqu’au moindre pieu et au plus petit crochet, sachant ce qu’a coûté à chacun, l’objet qu’il a apporté. Le Seigneur Jésus, assis vis-à-vis du trésor du Temple, regardait comment la foule jetait ses dons, et appréciait hautement les deux pites d’une veuve indigente. Car cette obole correspondait pour elle à un entier renoncement, c’était « tout ce qu’elle avait pour vivre » (Luc 21. 1 à 4).
La cuve d’airain mentionnée hier tient le même langage. Elle avait été faite avec les miroirs des femmes qui, à la suite de Moïse, étaient sorties vers la tente d’assignation (verset 8). Dans la présence de Dieu et par intérêt pour sa Maison, leur cœur les avait portées à renoncer à l’occupation d’elles-mêmes suggérée par le miroir (Matthieu 16. 24, 25). Cela aussi Dieu l’apprécie et le mentionne dans sa Parole. Quant à l’argent du recensement, il a servi à fondre les bases des piliers et des ais. Tout repose sur la rédemption glorieuse dont l’argent est la figure (voir Nombres 3. 48) et c’est sur elle aussi qu’individuellement chaque racheté s’appuie par la foi pour être maintenu debout.