Le levain, image du mal, devait être ôté avec le plus grand soin (comparer 1 Corinthiens 5. 7, 8). On ne peut saisir l’œuvre de Christ et en jouir pleinement aussi longtemps que l’on n’a pas confessé et abandonné tout péché dont on a conscience.
Il restait pour l’israélite une chose à faire, ordonnée par l’Éternel à Moïse au verset 7 : il devait tremper un bouquet d’hysope dans le sang de l’agneau et en asperger l’encadrement de la porte de sa maison. Pour faire cela, le chef de famille devait croire deux choses : d’abord que l’Éternel allait frapper ; ensuite que le sang aurait le pouvoir de le protéger lui et les siens.
Nous pouvons demander comme les enfants des Israélites : Que signifie pour nous ce service ? (verset 26). N’est-ce pas la figure du sang précieux de Christ, nous mettant à l’abri du jugement ? « Je verrai le sang » avait affirmé l’Éternel (verset 13) ; tandis que l’israélite, du dedans, ne le voyait pas. Notre salut ne dépend pas de la manière dont nous apprécions l’œuvre de Christ, de l’intensité de nos sentiments à ce sujet. Non, il dépend de la manière dont Dieu l’estime, et pour lui ce sang a une pleine et entière efficace pour ôter le péché. Ainsi reposons-nous avec confiance sur l’œuvre parfaite accomplie par Jésus et acceptée par Dieu (1 Jean 1. 7 fin).