Le Pharaon ne donne rien ; au contraire il exige sans cesse davantage. Et c’est en vain qu’on crie à lui (versets 15 à 18). Non seulement Satan ne connaît aucune miséricorde, mais il trouve plaisir à la misère de ses esclaves. Nous en avons peut-être déjà fait l’expérience : le péché est un tyran qui ne désarme pas. À peine une convoitise est-elle satisfaite qu’une autre se fait pressante. Seul Christ peut totalement et définitivement apaiser un cœur. Parfois Dieu permet que la délivrance se fasse attendre pour que l’homme, sentant bien le poids de ce joug de l’ennemi et le fond de son misérable état, soit enfin prêt à reconnaître que lui seul peut l’en arracher.
En réponse au découragement de ses serviteurs (verset 23), Dieu ne leur fait aucun reproche. Au contraire, c’est l’occasion d’une nouvelle révélation de lui-même. L’Éternel ou « Jéhovah » est le nom que Dieu prend dans ses relations avec Israël. Pour les patriarches, il était le Dieu Très-haut, possesseur des cieux et de la terre. Maintenant, voulant faire une chose nouvelle, Dieu prend aussi un nom nouveau. L’Éternel, c’est celui qui ne change pas et qui est fidèle à son alliance. Pour nous, croyants du temps de la grâce, il porte un nom bien plus précieux encore, celui de Père, que Jésus est venu nous faire connaître (Jean 17. 26).