Par la bouche de Moïse, l’Éternel vient de rappeler que, le premier, il a droit au service des siens. Mais il n’est jamais leur débiteur. Aussitôt qu’ils lui ont rendu ce qui lui revient, il se révèle comme un Dieu plein de bonté, qui pourvoit à leur nourriture et entre avec tendresse dans les circonstances de leur vie quotidienne. Ce qui n’autorise pas les croyants à agir à leur guise ! « Donc, que vous mangiez, que vous buviez, ou quoi que vous fassiez, faites tout pour la gloire de Dieu » (1 Corinthiens 10. 31). Le Nouveau Testament confirme à l’enfant de Dieu qu’il doit s’abstenir de manger du sang et se tenir à l’écart des souillures des idoles (lire Actes 15. 20). Cette dernière défense fait partie des soins de Dieu envers son peuple. Soyons sûrs que si le Seigneur nous interdit quelque chose, ce n’est jamais pour nous imposer arbitrairement une privation mais pour éviter que nous ne soyons « pris au piège » (verset 30). Ce même verset nous apprend que le premier pas dans le chemin de l’idolâtrie est souvent la curiosité. « Comment ces nations servaient-elles leurs dieux ? » S’intéresser au mal est un signe que notre conscience n’a pas été profondément atteinte.