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Actes des Apôtres
Chaque jour les Écritures - 4e année

Actes 8. 26 à 40

Un éthiopien est sauvé

Philippe venait d’être l’instrument d’une grande œuvre en Samarie. Aussi quel a dû être son étonnement en recevant l’ordre de quitter son champ de travail pour se rendre sur un chemin désert ! Étrange endroit vraiment pour y annoncer l’évangile ! Il obéit cependant sans discuter.

Et voici que passe le char d’un noble ministre africain qui a fait un long voyage pour adorer à Jérusalem. Mais comment aurait-il trouvé Dieu dans cette ville d’où Son Fils avait été rejeté ? Cet homme rapporte pourtant un trésor, infiniment plus grand que ceux de sa souveraine (verset 27) : une portion des saintes Écritures. Dieu l’a conduit dans sa lecture jusqu’au cœur du livre d’Ésaïe, le chapitre 53. Ainsi tout a été préparé devant le serviteur du Seigneur. L’Ethiopien apprend par lui à connaître Jésus. Il peut être baptisé et continuer son chemin « tout joyeux », pour devenir, on aime à le penser, un messager de la grâce dans son lointain pays.

Ne sont pas évangélistes seulement ceux qui s’adressent à des foules. Commençons par être obéissants, en particulier dans nos déplacements. Le Seigneur permettra alors que nous nous trouvions aussi, juste au bon moment, sur le chemin de quelqu’un à qui nous aurons l’occasion d’annoncer Jésus.

Actes 8

26Et un ange du Seigneur✷ parla à Philippe : Lève-toi, et va vers le midi, sur le chemin qui descend de Jérusalem à Gaza ; il est désert. 27Il se leva et s’en alla. Et voici, un Éthiopien, eunuque, homme haut placé à la cour de Candace reine des Éthiopiens, intendant de tous ses trésors, et qui était venu pour adorer à Jérusalem, 28s’en retournait ; assis dans son char, il lisait le prophète Ésaïe. 29L’Esprit dit à Philippe : Approche-toi de ce char et rejoins-le. 30Philippe accourut et l’entendit qui lisait le prophète Ésaïe ; il dit : Mais comprends-tu ce que tu lis ? 31L’eunuque répondit : Comment donc le pourrais-je, si personne ne me guide ? Et il pria Philippe de monter s’asseoir à côté de lui. 32Or le passage de l’Écriture qu’il lisait était celui-ci : “Il a été mené comme une brebis à la boucherie ; et comme un agneau, muet devant celui qui le tond, ainsi il n’ouvre pas la bouche ; 33dans son humiliation, la justice lui a été déniéea ; et sa générationb, qui la racontera ? car sa vie est ôtée de la terre”c. 34L’eunuque prit la parole et dit à Philippe : Je te prie, de qui le prophète dit-il cela ? De lui-même, ou de quelqu’un d’autre ? 35Alors Philippe ouvrit la bouche et, commençant par cette Écriture, lui annonçad Jésus. 36Comme ils continuaient leur chemin, ils arrivèrent à un point d’eaue ; l’eunuque dit : Voici de l’eau, qu’est-ce qui m’empêche d’être baptisé ? f38Il fit arrêter le char, et ils descendirent tous deux vers l’eau, et Philippe et l’eunuque ; alors [Philippe] le baptisa. 39Quand ils furent remontés hors de l’eau, l’Esprit du Seigneur enleva Philippe, et l’eunuque ne le vit plus. Et il continua son chemin tout joyeux. 40Mais Philippe se retrouvag à Azot ; et en traversant [le pays], il évangélisait toutes les villes, jusqu’à son arrivée à Césaréeh.

Notes

alitt. : son jugement a été ôté (on lui a fait un simulacre de jugement).
bou aussi : sa postérité.
cÉsaïe 53. 7-8.
dlitt. : évangélisaA ; c.-à-d. : lui annonça la bonne nouvelle de Jésus.
elitt. : à une eau.
fqq. mss. ajoutent : v. 37 : Et Philippe dit : Si tu crois de tout ton cœur, cela est permis. L’eunuque répondit : Je crois que Jésus est le Fils de Dieu.
glitt. : fut trouvé.
hAzot (Asdod) , ville des anciens Philistins, au nord-est de Gaza ; Césarée est un port, plus au nord.

(La Bible - Traduction révisée)