Tandis que David poursuit son chemin de douleur et de rejet, un Benjaminite nommé Shimhi en profite lâchement pour lui jeter des pierres et l’accabler d’injures. Contre le Seigneur Jésus, ce ne sera pas un accusateur mais toute une meute de « chiens » (Psaume 22. 17) qui s’assembleront autour de la croix et profiteront du déshonneur public infligé pour se moquer de lui, hocher la tête et l’insulter. Non seulement il ne leur donne aucune réponse, mais il se tourne plus que jamais vers son Dieu (Psaume 22. 20). Et, toutes distances conservées, c’est aussi ce que fait David devant les accusations injustes. Il s’adresse à celui qui connaît la vérité (comparer Psaume 7. 4, 5 et titre).
De plus il reçoit cette nouvelle épreuve comme venant de la main divine et accepte l’injuste malédiction comme une chose que Dieu a jugée nécessaire. Il reprend Abishaï dont le zèle bouillant se manifestait pour la vengeance (verset 9 – comme en 1 Samuel 26. 8). N’est-ce pas aussi ce qu’a fait en perfection notre Sauveur, quand, dans le même jardin où nous l’avons déjà considéré, il a pu dire à Pierre : « Remets l’épée dans le fourreau : la coupe que le Père m’a donnée, ne la boirai-je pas ? » (Jean 18. 11).