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Le second livre de Samuel
Chaque jour les Écritures - 2e année

2 Samuel 12. 13 à 25

Une vraie repentance

Après être restée si longtemps endormie, la conscience de David est à présent saisie d’une profonde conviction de péché. Il réalise que son crime ne concerne pas seulement Urie et sa femme ; il est en premier lieu contre l’Éternel.

Nos fautes envers nos frères et sœurs, nos parents ou toute autre personne, sont d’abord un péché contre Dieu. Il ne suffit donc pas de réparer le mal auprès de celui à qui nous avons fait du tort… quand cela est possible (David ne le pouvait plus) ; il faut encore le confesser à Dieu.

C’est ce que David fait au Psaume 51, écrit dans ce moment d’amère détresse (voir aussi Psaume 32. 5, 1 et 2). En vérité Dieu « ne méprise pas un cœur brisé et humilié » (Psaume 51. 19). Il pardonne à son serviteur : il lui pardonne complètement. David est « plus blanc que la neige » car il est lavé à l’avance par le même précieux sang de Jésus versé pour lui, pour vous et pour moi (Ésaïe 1. 18). Mais ce qui ne peut pas être effacé, ce sont les conséquences du mal commis. Elles sont bien douloureuses. En premier lieu le bébé qui vient de naître, va mourir. Chacun saura ainsi que, tout en pardonnant au pécheur, Dieu condamne absolument le péché, même et spécialement quand il est commis par un de ses serviteurs.

2 Samuel 12

13David dit à Nathan : J’ai péché contre l’Éternel. Nathan dit à David : Aussi l’Éternel a fait passer ton péché : tu ne mourras pas ; 14toutefois, comme par cette chose tu as donné occasion aux ennemis de l’Éternel de blasphémer, le fils qui t’est né mourra certainement. 15Et Nathan s’en alla dans sa maison.

L’Éternel frappa l’enfant que la femme d’Urie avait enfanté à David : il fut très maladea.
16David supplia Dieu pour l’enfant, et David jeûna ; il alla passer la nuit couché sur la terre. 17Les anciens de sa maisonA se levèrent [et vinrent] vers lui pour le faire se lever de terre ; mais il ne voulut pas, et ne mangea rienb avec eux. 18Le septième jour, l’enfant mourut ; les serviteurs de David craignirent de lui apprendre que l’enfant était mort, car ils disaient : Voici, lorsque l’enfant était en vie, nous lui avons parlé, et il n’a pas écouté notre voix ; comment donc lui dirions-nous : L’enfant est mort ? Il réagira malc. 19David, voyant que ses serviteurs parlaient tout bas, comprit que l’enfant était mort ; David dit à ses serviteurs : L’enfant est-il mort ? Ils répondirent : Il est mort. 20Alors David se leva de terre, se lava, oignit [son corps], et changea de vêtements ; et il entra dans la maison de l’Éternel et se prosterna ; puis il rentra dans sa maison et demanda qu’on mette du pain devant lui, et il mangea. 21Ses serviteurs lui dirent : Qu’as-tu fait ? Tu as jeûné et tu as pleuré à cause de l’enfant pendant qu’il était en vie ; et dès que l’enfant est mort, tu te lèves et tu mangesd ! 22Il dit : Tant que l’enfant vivait, j’ai jeûné et j’ai pleuré, car je disais : Qui sait : l’Éternel me fera grâce, et l’enfant vivra ? 23Mais maintenant qu’il est mort, pourquoi jeûnerais-je ? Pourrais-je encore le faire revenir ? Moi, je vais vers lui, mais lui ne reviendra pas vers moi.

24David consola Bath-Shéba, sa femme, il vint vers elle et coucha avec elle ; elle enfanta un fils, et il l’appela du nom de Salomone. L’Éternel l’aima ; 25et il fit dire, parf Nathan le prophète, qu’il l’appelait du nom de Jedidiag, à cause de l’Éternel.

Notes

aou : malade à la mort.
blitt. : ne mangea pas le pain.
clitt. : il fera quelque mal.
dhéb. : manges du pain.
epacifique.
flitt. : par la main de, ici et ailleurs souvent.
gbien-aimé de l’Éternel.

(La Bible - Traduction révisée)