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Le second livre des Rois
Chaque jour les Écritures - 2e année

2 Rois 7. 9 à 20

La bonne nouvelle

« Ce jour est un jour de bonnes nouvelles » (verset 9). Si nous les connaissons, ces bonnes nouvelles de l’Évangile, ne les gardons pas égoïstement pour nous-mêmes. Hâtons-nous de publier l’heureux message à ceux qui sont encore dans la détresse, ignorant la délivrance de Dieu. « Voici, c’est maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6. 2). Ne serions-nous pas coupables de nous taire ? (voir Ézéchiel 33. 6). C’est ce que leur conscience dicte aux quatre lépreux.

Sans attendre le matin, ils se dépêchent d’aller crier la nouvelle aux portiers de la ville. Mais entendons les raisonnements qui les accueillent ! Le roi et ses serviteurs discutent et passent en revue toutes les explications possibles avant d’accepter la plus simple et la plus merveilleuse : cette délivrance est celle que le prophète avait annoncée : elle vient de l’Éternel. « Ô gens sans intelligence et lents de cœur à croire tout ce qu’ont dit les prophètes » ! pouvait s’étonner le Seigneur Jésus (Luc 24. 25). Le salut était bien à la porte. Mais pour le capitaine incrédule, le jugement s’y trouvait aussi. Lui seul ne profitera pas de l’abondant butin. La parole de l’Éternel s’accomplit exactement. Et il en est toujours ainsi !

2 Rois 7

9Alors ils se dirent l’un à l’autre : Nous ne faisons pas bien. Ce jour est un jour de bonnes nouvelles, et nous nous taisons. Si nous attendons jusqu’à la lumière du matin, l’iniquité nous trouvera. Maintenant venez, allons informer la maisonA du roi. 10Ils vinrent et crièrent aux portiers de la ville, et les informèrent, disant : Nous sommes venus dans le camp des Syriens ; et voici, il n’y avait personne, aucune voix d’homme, seulement les chevaux attachés, les ânes attachés, et les tentes telles quelles. 11Les portiers le crièrent et informèrent la maisonA du roi, à l’intérieur.

12Le roi se leva de nuit et dit à ses serviteurs : Je veux vous dire ce que les Syriens nous ont fait : ils savent que nous avons faim, et ils sont sortis du camp pour se cacher dans les champs, en se disant : Quand ils sortiront de la ville, nous les prendrons vivants et nous entrerons dans la ville. 13Un de ses serviteurs répondit : Qu’on prenne donc cinq des chevaux qui restent dans la [ville] (voici, ils sont comme toute la multitude d’Israël qui reste en elle ; voici, ils sont comme toute la multitude d’Israël qui a péri.) Envoyons-les, et nous verrons. 14Ils prirent deux chars avec leurs chevaux, et le roi les envoya sur les traces de l’armée des Syriens, en disant : Allez voir. 15Ils s’en allèrent après eux jusqu’au Jourdain ; et voici, tout le chemin était plein de vêtements et d’objets que les Syriens avaient jetés dans leur fuite précipitée ; les messagers s’en retournèrent et le rapportèrent au roi.

16Le peuple sortit alors et pilla le camp des Syriens : la mesurea de fleur de farine fut à un sicle, et les deux mesuresb d’orge à un sicle, selon la parole de l’Éternel. 17Le roi avait préposé à la garde de la porte le capitaine sur la main duquel il s’appuyait ; le peuple le piétina à la porte, et il mourut, selon ce qu’avait dit l’homme de Dieu, ce qu’il avait dit quand le roi était descendu vers lui. 18En effet, cela arriva selon la parole que l’homme de Dieu avait adressée au roi, disant : Les deux mesuresc d’orge seront à un sicle, et la mesured de fleur de farine sera à un sicle, demain à cette heure-ci, à la porte de Samarie. 19Le capitaine avait répondu à l’homme de Dieu : Même si l’Éternel faisait des fenêtres aux cieux, pareille chose arriverait-elle ? Il avait répondu : Voici, tu le verras de tes yeux, mais tu n’en mangeras pas. 20C’est ce qui lui arriva : le peuple le piétina à la porte, et il mourut.

Notes

ahéb. : séa.
bhéb. : séa.
chéb. : séa.
dhéb. : séa.

(La Bible - Traduction révisée)