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Le second livre des Rois
Chaque jour les Écritures - 2e année

2 Rois 4. 18 à 31

Maladie, mort et résurrection

L’Éternel a donné un enfant à la pieuse Sunamite. Mais il désire faire pour elle encore quelque chose de plus : il veut qu’elle connaisse sa puissance qui ressuscite les morts. Un bébé qui arrive dans une famille est une source de joie pour ses parents et ses frères et sœurs. Mais ce qui aura plus de prix encore aux yeux de Dieu, ce sera la nouvelle naissance de cet enfant ; le ciel entier s’en réjouira. Ce passage de la mort à la vie, qui s’appelle la conversion, n’est-il pas le plus grand des miracles ? Jésus l’opère encore aujourd’hui dans nos maisons ! En avons-nous fait l’expérience ?

Considérons le Sauveur dans la demeure de Marthe à Béthanie. Il y était reçu de temps en temps avec respect et affection, comme Élisée chez la Sunamite. Mais il fallait que cette famille le connaisse sous un nouveau nom : « la résurrection et la vie » (Jean 11. 25). Jésus n’était pas là au moment où le deuil avait frappé et son retard avait pu paraître de l’indifférence. Mais il était nécessaire que la foi fût éprouvée et dans notre récit il en est ainsi de la Sunamite. « Tout va bien », dit-elle, envers et contre tout. Nous qui nous plaignons pour si peu de chose, n’oublions pas dans toutes nos difficultés cette parole d’entière confiance : « Tout va bien » !

2 Rois 4

18L’enfant grandit ; un jour qu’il était sorti vers son père, vers les moissonneurs, 19il dit à son père : Ma tête ! ma tête ! [Le père] dit au serviteur : Porte-le à sa mère. 20Il l’emporta et l’amena à sa mère ; il resta sur ses genoux jusqu’à midi, et mourut. 21Elle monta le coucher sur le lit de l’homme de Dieu ; elle ferma la porte sur lui et sortit. 22Elle appela son mari et dit : Envoie-moi, je te prie, un des serviteurs, et une des ânesses, et je courrai jusqu’à l’homme de Dieu ; et je reviendrai. 23Il dit : Pourquoi vas-tu vers lui aujourd’hui ? Ce n’est ni nouvelle lune ni sabbat. Elle dit : Tout va bien. 24Elle fit seller l’ânesse et dit à son serviteur : Mène-la et marche ; ne m’arrête pas dans la course, à moins que je ne te le dise.

25Elle s’en alla et vint vers l’homme de Dieu, sur la montagne du Carmel. Quand l’homme de Dieu la vit de loina, il dit à Guéhazi, son serviteur : Voici cette Sunamite ! 26Je te prie, cours maintenant à sa rencontre et dis-lui : Tout va-t-il bien ? Ton mari va-t-il bien ? L’enfant va-t-il bien ? Bien, répondit-elle. 27Elle vint vers l’homme de Dieu sur la montagne et lui saisit les pieds ; Guéhazi s’approcha pour la repousser ; mais l’homme de Dieu dit : Laisse-la, car son âme est dans l’amertume, et l’Éternel me l’a caché et ne me l’a pas déclaré. 28Alors elle dit : Ai-je demandé un fils à mon seigneur ? N’ai-je pas dit : Ne me trompe pas ? 29Il dit à Guéhazi : Mets ta ceinture autour de tes reins, et prends mon bâton dans ta main et pars : si tu rencontres quelqu’un, ne le salue pas, et si quelqu’un te salue, ne lui réponds pas, et tu mettras mon bâton sur le visage du jeune garçon. 30La mère du jeune garçon dit : [Aussi vrai que] l’Éternel est vivant, et [que] ton âme est vivante, je ne te laisserai pas ! [Élisée] se leva, et la suivit. 31Or Guéhazi les avait devancés ; il mit le bâton sur le visage du jeune garçon, mais il n’y eut pas de voix, pas de signe d’attention. Il s’en retourna à la rencontre d’Éliséeb et lui rapporta : Le jeune garçon ne s’est pas réveillé.

Notes

alitt. : vis-à-vis, à distance.
blitt. : à sa rencontre.

(La Bible - Traduction révisée)