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Le premier livre de Samuel
Chaque jour les Écritures - 2e année

1 Samuel 17. 55 à 58 ; 18. 1 à 9

Une profonde amitié

Vainqueur, David se tient à nouveau devant le roi, tenant à la main la tête du géant. Nous constatons avec étonnement que Saül ne sait plus de qui il est le fils. À l’égard du Seigneur Jésus, se manifeste un semblable aveuglement. Les Juifs ne connaissaient ni lui ni son Père (Jean 8. 19). Il en est toujours ainsi, même dans nos pays chrétiens où beaucoup de personnes ne reconnaissent pas véritablement Jésus comme le Fils de Dieu (1 Jean 4. 14, 15).

Jonathan par contre ne se pose pas de question touchant David (chapitre 20. 13 à 15). Celui qui vient de donner à Israël cette extraordinaire délivrance ne peut être que l’oint de l’Éternel. Son âme s’attache à lui, non pas simplement par reconnaissance, ou par admiration, mais par un lien d’amour intime et personnel. Bel exemple pour le croyant qui non seulement se réjouit de son salut, mais aime celui qui l’a sauvé. Or l’amour est un sentiment qui se montre. Pour David, le bien-aimé, Jonathan se dépouille de ce qui fait sa force et sa gloire. Sommes-nous prêts à en faire autant ? Avons-nous reconnu Jésus notre Sauveur comme celui qui a aussi tous les droits sur notre cœur et sur tout ce qui nous appartient ?

1 Samuel 17

55Quand Saül avait vu David sortir à la rencontre du Philistin, il avait dit à Abner, chef de l’armée : Abner, de qui ce jeune homme est-il fils ? Abner avait dit : [Aussi vrai que] ton âme est vivante, ô roi ! je n’en sais rien. 56Le roi dit : Enquiers-toi de qui ce jeune homme est fils. 57Quand David revint après avoir frappé le Philistin, Abner le prit et l’amena devant Saül. [David] avait la tête du Philistin à la main. 58Saül lui dit : Jeune homme, de qui es-tu fils ? David dit : Je suis fils de ton serviteur Isaï, le Bethléhémite.

1 Samuel 18

1Comme il achevait de parler à Saül, l’âmeA de Jonathan se lia à l’âme de David ; et Jonathan l’aima comme son âme. 2Saül prit [David] ce jour-là et ne lui permit pas de retourner à la maison de son père. 3Jonathan fit alliance avec David, parce qu’il l’aimait comme son âme. 4Jonathan se dépouilla de la robe qui était sur lui, et la donna à David, ainsi que ses vêtements, jusqu’à son épée, son arc et sa ceinture. 5David allaita partout où Saül l’envoyait, et il prospérait ; Saül l’établit sur les hommes de guerre, et il était agréable aux yeux de tout le peuple, même aux yeux des serviteurs de Saül.

6Comme ils revenaient, lors du retour de David après qu’il eut frappé le Philistin, les femmes sortirent de toutes les villes d’Israël à la rencontre du roi Saül, avec joie, en chantant et en dansant, avec des tambourins et des triangles. 7Les femmes qui jouaient se répondaient en disant : Saül a frappé ses 1 000, et David ses 10 000. 8Saül fut très irrité, et cette parole fut mauvaise à ses yeux. Il dit : On en a donné à David 10 000, mais à moi, on m’a donné les 1 000 : il ne lui manque plus que la royauté. 9Depuis ce jour-là et dans la suite, Saül eut l’œil sur David.

Notes

aailleurs : entrait en campagne ; litt. : sortait.

(La Bible - Traduction révisée)