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Le premier livre de Samuel
Chaque jour les Écritures - 2e année

1 Samuel 17. 17 à 30

Humilité et disponibilité de David

Envoyé par son père comme Joseph autrefois (Genèse 37. 13) pour prendre des nouvelles de ses frères, David est ici l’image de celui qui a quitté le ciel pour visiter le monde en grâce. Et voilà qu’il entend le défi quotidien, l’outrage jeté à la face d’Israël par le champion philistin. Consterné, il s’informe. Éliab l’entend et le reprend pour sa curiosité. Ainsi arrive-t-il à des aînés de rabrouer injustement et sans ménagements leurs frères et sœurs plus jeunes.

Bien qu’ayant assisté à l’onction de David, Éliab ne le prend pas au sérieux. Il nous rappelle les frères de Jésus qui « ne croyaient pas en lui non plus » (Jean 7. 5).

Quarante jours ont passé. Quarante est, dans toute l’Écriture, le nombre qui correspond à une complète mise à l’épreuve. Hélas, il faut bien se rendre à l’évidence : en face du Philistin il n’y a personne ! Personne pour délivrer Israël ! Ni Éliab, malgré sa haute stature (chapitre 16. 7) – il aurait pu avoir honte de sa lâcheté devant David – ni même Saül (lui aussi plus grand que tout le peuple, et son défenseur tout désigné) car l’Éternel l’a abandonné ! Mais pour la foi de David, Goliath n’est qu’un Philistin comme les autres, vaincu d’avance parce qu’il s’est permis d’insulter les troupes rangées du Dieu vivant (Ésaïe 37. 23, 28).

1 Samuel 17

17Isaï dit à David, son fils : Prends, je te prie, pour tes frères, cet éphaa de froment rôti et ces dix pains, et porte-les vite au camp vers tes frères. 18Et ces dix fromages de lait, tu les porteras au chef de leur millier ; tu t’informeras du bien-être de tes frères, et tu prendras d’eux un gage.

19Or Saül, avec eux et tous les hommes d’Israël, était dans la vallée d’Éla, faisant la guerre contre les Philistins.

20David se leva de bonne heure le matin et laissa le petit bétail à un gardien ; il prit sa charge et s’en alla, comme Isaï le lui avait commandé. Il arriva à l’enceinte formée par les chars au moment où l’armée sortait pour se ranger en bataille, et on poussait le cri de guerre ; 21Israël et les Philistins se rangèrent en bataille, ligne contre ligne. 22David laissa aux mains de celui qui gardait le bagage les objets qu’il portait, et courut vers la ligne de bataille ; arrivé là, il interrogea ses frères concernant leur bien-être. 23Comme il parlait avec eux, voici le champion, nommé Goliath, le Philistin de Gath, qui s’avançait hors des rangs des Philistins, et il proféra les mêmes paroles ; David l’entendit. 24Tous les hommes d’Israël, voyant l’homme, s’enfuirent de devant lui et eurent très peur. 25Les hommes d’Israël dirent : Avez-vous vu cet homme-là qui monte ? En effet, c’est pour outrager Israël qu’il est monté. L’homme qui le frappera, le roi l’enrichira de grandes richesses, il lui donnera sa fille et affranchira la maisonA de son père en Israël. 26David dit aux hommes qui se tenaient là avec lui : Que sera-t-il fait à l’homme qui aura frappé ce Philistin-là, et qui aura ôté l’opprobre de dessus Israël ? Car qui est ce Philistin, cet incirconcisA, pour outrager les troupes rangées du Dieu vivant ? 27Le peuple, répétant les mêmes paroles, dit : C’est ainsi qu’on fera à l’homme qui l’aura frappé. 28Éliab, son frère aîné, entendit pendant qu’il parlait à ces hommes ; la colère d’Éliab s’embrasa contre David, et il [lui] dit : Pourquoi donc es-tu descendu ? et à qui as-tu laissé ce peu de brebis dans le désert ? Je connais, moi, ton orgueil et la méchanceté de ton cœur ; car c’est pour voir la bataille que tu es descendu. 29David dit : Qu’ai-je fait maintenant ? Est-ce sans raison ? 30Il se détourna d’auprès de lui vers un autre et dit les mêmes paroles ; le peuple lui répondit comme la première fois.

Notes

aenv. 40 L.

(La Bible - Traduction révisée)