Quand il s’agit de l’homme et de sa responsabilité, nous constatons encore et toujours l’échec le plus total. L’histoire de Salomon démontre cela peut-être mieux que tout autre. Il a été le plus sage, le plus riche et le plus puissant de ceux qui ont vécu sous le soleil. Il a construit pour Dieu un temple grandiose, œuvre sans égale. Mais plus quelqu’un a été haut placé, plus sa chute morale est retentissante. Quel triste exemple ce roi défaillant a donné à tout Israël ! Quand notre marche n’est pas conforme à notre position, nous sommes pour les autres des occasions de chute.
Dieu suscite des adversaires à Salomon, au temps de sa vieillesse. D’abord à l’extérieur du royaume : Hadad et Rezon. Ensuite à l’intérieur même : Jéroboam. Mais nous ne voyons pas le roi rentrer en lui-même et revenir à Dieu de tout son cœur – selon ses propres expressions au chapitre 8. 47, 48. Il ne se tourne pas vers l’Éternel pour lui dire « Écoute et pardonne ». N’était-ce pas pourtant le chemin que, dans sa prière, il avait tracé à ceux qui auraient affaire à des ennemis comme conséquence de leur péchés ?