Au commencement de sa prière Salomon a exalté la fidélité, la bonté (verset 23), la grandeur de l’Éternel (verset 27). À présent il reconnaît ce dont le peuple est capable et quelles peuvent être les conséquences de ses fautes. Nos pensées vont de Salomon à Christ, grand souverain Sacrificateur. Il connaît bien la faiblesse du cœur des siens et s’adresse à Dieu avant que Satan ne les crible, demandant que leur foi ne défaille pas. Il a fait cela pour Pierre avant son reniement (Luc 22. 32…) et combien de fois aussi pour chacun de nous à notre insu à l’heure de la tentation.
En vérité Dieu connaît le cœur de l’homme (verset 39 ; voir Jérémie 17. 9 et 10). Où ce cœur décevant, « trompeur par-dessus tout et incurable », a-t-il donné sa pleine mesure ? Dans quelles circonstances Christ en a-t-il connu l’extrême méchanceté ? N’est-ce pas à la croix où l’inimitié de l’homme s’est tout entière exprimée contre Lui (Psaume 22. 17) ? Mais ce crime, le plus grand de tous les péchés d’Israël, sera lui aussi pardonné quand le peuple repentant se tournera avec « grâce et supplications », non plus vers cette maison, mais vers « Celui qu’ils ont percé » (Zacharie 12. 10).