Comparons le verset 20 et le verset 9. Le peuple et le cœur du roi ont une commune dimension : celle du sable sur les plages. Autrement dit, Dieu a donné à son oint un cœur assez grand pour contenir, pour aimer tout ce grand peuple dont il a maintenant la charge. De même l’amour du Seigneur est à la mesure du nombre de ceux qui lui appartiennent et n’est pas dépassé par leur multitude. La croix en a été la preuve. Il nous aime autant que si nous étions son seul racheté. Jamais nous n’aurons fini de connaître et de comprendre « l’amour du Christ qui surpasse toute connaissance » (Éphésiens 3. 18, 19).
Cette belle préfiguration du règne millénaire de Christ évoque le repos que goûtera enfin la création, après avoir si longtemps gémi sous « la servitude de la corruption » (Romains 8. 19 à 22). Salomon a parlé sur les bêtes, les oiseaux, les reptiles, les poissons. Christ le « Fils de l’homme » selon le Psaume 8, « couronné de gloire et d’honneur », dominera sur toutes les œuvres de Dieu : « les brebis et les bœufs, tous ensemble, et aussi les bêtes des champs, l’oiseau des cieux, et les poissons de la mer… Éternel, notre Seigneur ! que ton nom est magnifique par toute la terre ! » (Psaume 8. 6 à 10).