Un enfant qui vient au monde doit bien vite être nourri. C’est pourquoi la parole de Dieu, après avoir donné la vie (chapitre 1. 23), fournit aussi ce qu’il faut pour l’entretenir. Elle est l’aliment complet de l’âme, « le pur lait » dont Christ est la substance. Si nous avons goûté que le Seigneur est bon, nous ne pourrons plus nous passer de cette nourriture divine (verset 3 ; Psaume 34. 9).
Après la semence vivante (et l’espérance vivante au chapitre 1. 3), nous trouvons ici les pierres vivantes. Elles sont édifiées ensemble sur celui qui est la maîtresse pierre d’angle, précieuse à la fois pour Dieu et pour nous qui croyons (verset 7), afin de constituer une maison spirituelle (voir Éphésiens 2. 20 à 22). Et toi aussi tu es une de ces pierres, avait dit le Seigneur à Simon Barjonas (comparer Matthieu 16. 18). De tels privilèges entraînent des responsabilités correspondantes ! Si nous sommes un saint sacerdoce, c’est pour offrir des sacrifices spirituels agréables à Dieu. Si nous lui sommes un peuple acquis, c’est pour annoncer ses vertus (Ésaïe 43. 21).
Ayant été « appelés des ténèbres à sa merveilleuse lumière », pourrions-nous donner asile dans notre esprit aux convoitises charnelles ? Un regard suffit pour les amorcer. Elles font la guerre à l’âme (verset 11) !