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Dictionnaire du Nouveau Testament

BÉNIR

1εὐλογέω (éuloguéô[verbe] ; de éu : bien, et logos : parole) <G2127><C2132> (43x)
|| Dire du bien, célébrer, louer ; faire du bien • Dieu avait dit à Abraham qu’il le bénirait (Hébreux 6. 14). Marie, la mère de Jésus, était bénie parmi les femmes (Luc 1. 28, 42) ; le fruit de son ventre est aussi béni (v. 42). Siméon prit le petit enfant Jésus entre ses bras et bénit Dieu (Luc 2. 28) ; il bénit aussi ses parents (v. 34). On acclama Jésus en disant : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur (Matthieu 21. 9 ; 23. 39 ; Marc 11. 9 ; Luc 13. 35 ; 19. 38 ; Jean 12. 13). Le terme est aussi employé pour célébrer la venue du royaume de David (Marc 11. 10). Jésus bénit et commanda qu’on mît les petits poissons devant la foule (Marc 8. 7). Jésus bénit des petits enfants (Marc 10. 16). Jésus regarda au ciel et bénit avant de rompre les pains (Matthieu 14. 19 ; Marc 6. 41 ; Luc 9. 16). Avant d’être livré, Jésus prit le pain et, ayant béni, le rompit et le donna à ses disciples (Matthieu 26. 26 ; Marc 14. 22). Il fit de même avec les disciples d’Emmaüs le soir de sa résurrection (Luc 24. 30). Avant d’être élevé dans le ciel, Jésus bénit ses disciples (Luc 24. 50) ; en les bénissant, il fut séparé d’eux (v. 51). Les disciples bénissaient Dieu dans le temple (Luc 24. 53). Dieu a envoyé Jésus pour bénir les Israélites premièrement (Actes 3. 26). Ceux qui sont sur le principe de la foi sont bénis avec le croyant Abraham (Galates 3. 9). Le moindre (Abraham) est béni par celui qui est plus excellent (Melchisédec) (Hébreux 7. 1, 6, 7). Par la foi, Isaac bénit Jacob et Ésaü (Hébreux 11. 20) ; par la foi, Jacob mourant bénit chacun des fils de Joseph (v. 21). Les croyants doivent bénir ceux qui les maudissent (Matthieu 5. 44 ; Luc 6. 28) et ceux qui les persécutent (Romains 12. 14). Les croyants ont été appelés à bénir (1 Pierre 3. 9). Paul demande de bénir avec l’esprit d’une manière intelligible (1 Corinthiens 14. 16) ; lui-même, bien qu’injurié, bénissait (4. 12). La coupe de bénédiction que nous bénissons est la communion du sang du Christ (1 Corinthiens 10. 16). Jacques dit que par la langue nous bénissons le Seigneur et Père, et par elle nous maudissons les hommes ; il ne devrait pas en être ainsi (Jacques 3. 9). Dieu le Père nous a bénis de toute bénédiction spirituelle dans les lieux célestes en Christ (Éphésiens 1. 3b).
2ἐνευλογέω (énéuloguéô[verbe] ; de én : dans, et éuloguéô : voir 1.) <G1757><C1766> (2x)
|| Bénir dans ; au passif : être l’objet de faveurs • Toutes les familles de la terre allaient être bénies en la descendance d’Abraham (Actes 3. 25) et en Abraham lui-même (Galates 3. 8).
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