|| Bruit, son de la voix (divine, humaine, angélique) • Étienne rappela que le Dieu d’Abraham, d’Isaac et de Jacob fit entendre sa voix à Moïse (
Actes 7. 31). La voix du Père s’est fait entendre lorsque Jésus s’est soumis au baptême de Jean (
Matthieu 3. 17 ;
Marc 1. 11 ;
Luc 3. 22), lorsque sur la montagne il a été transfiguré (
Matthieu 17. 5 ;
Marc 9. 7 ;
Luc 9. 35, 36 ;
2 Pierre 1. 17, 18) et lorsqu’il s’adressait à la foule montant à la fête (
Jean 12. 28, 30). Jésus dit à ceux qui voulaient le faire mourir qu’ils n’avaient pas entendu la voix du Père (
Jean 5. 37). Ananias dit à Paul que le Dieu des pères l’avait choisi pour entendre une voix de sa bouche (
Actes 22. 14). « Aujourd’hui, dit l’Esprit, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas vos cœurs » (
Hébreux 3. 7 ;
15. 4, 7). La voix de Dieu ébranla jadis la terre (
Hébreux 12. 26). Ésaïe avait prophétisé que personne n’entendrait dans les rues la voix de l’élu de Dieu, son Fils bien-aimé (
Matthieu 12. 19). Les brebis écoutent la voix du bon berger (
Jean 10. 3, 27), parce qu’elles la connaissent (
10. 4). D’autres, qui ne sont pas de la bergerie d’Israël, l’écouteront aussi (
Jean 10. 16). Jésus cria à haute voix, et Lazare sortit du tombeau (
Jean 11. 43). Il dit à Pilate que quiconque est de la vérité écoute sa voix (
Jean 18. 37). Sur la croix, Jésus cria d’une forte voix (
Matthieu 27. 46 ;
Marc 15. 34), de même qu’en remettant son esprit (
Matthieu 27. 50 ;
Luc 23. 46). Le Seigneur avait dit que l’heure était venue où les morts allaient entendre sa voix et vivre (
Jean 5. 25), et que l’heure viendrait où ceux qui sont dans les sépulcres entendraient sa voix (
v. 28) et sortiraient. Le Seigneur, avec une voix d’archange, ravira les croyants à sa rencontre, dans les nuées (
1 Thessaloniciens 4. 16). Sur le chemin de Damas, le Seigneur arrêta Saul et lui fit entendre, du ciel, sa voix (
Actes 9. 4 ;
22. 7 ;
26. 14). Ceux qui l’accompagnaient ont entendu (le son de) la voix (
Actes 9. 7), mais non pas la voix de celui qui parlait ainsi à Paul (
22. 9). Une voix fut adressée à Pierre lui disant de se lever, de tuer et de manger (
Actes 10. 13 ;
11. 7), puis une autre lui dit de ne pas tenir pour impur ce que Dieu a purifié (
10. 15 ;
11. 9). Le terme est également employé au sujet d’autres personnes : d’Élisabeth (
Luc 1. 42, 44), de Jean le Baptiseur (
Matthieu 3. 3 ;
Marc 1. 3 ;
Luc 3. 4 ;
Jean 1. 23), de Pierre (
Actes 2. 14 ;
12. 14), de Paul (
Actes 14. 10 ;
16. 28), des apôtres (
Actes 4. 24), d’Étienne (
Actes 7. 60), d’Hérode (
Actes 12. 22), des prophètes (
Actes 13. 27), d’esprits méchants (
Marc 1. 26 ;
5. 7 ;
Luc 4. 33 ;
8. 28 ;
Actes 8. 7), de Rama (
Matthieu 2. 18), d’une femme au temps de Jésus (
Luc 11. 27), de lépreux (
Luc 17. 13), l’un d’entre eux (
Luc 17. 15), de la multitude des disciples (
Luc 19. 37), de l’époux (
Jean 3. 29), des étrangers (
Jean 10. 5), de ceux qui lapidèrent Étienne (
Actes 7. 57), de foules (
Actes 14. 11), des habitants d’Éphèse (
Actes 19. 34), de Juifs (
Actes 22. 22), de Festus (
Actes 26. 24). Il est même employé au sujet d’une bête de somme (
2 Pierre 2. 16). Le terme est employé plus d’une quarantaine de fois dans l’Apocalypse, p. ex. au sujet du Seigneur (
Apocalypse 1. 10, 12, 15 (2x) ;
3. 20).
Autres réf. : 1 Corinthiens 14. 10, 11 ;
Hébreux 12. 19.