|| • Ce terme est employé au sujet de la vie comme principe, la vie dans son sens absolu, la vie comme celle que Dieu possède, que le Père a en lui-même et qu’il donne au Fils incarné (
Jean 5. 26) et que le Fils manifeste au monde (
1 Jean 1. 2). À la suite de la chute, l’homme est devenu étranger à cette vie de Dieu (
Éphésiens 4. 18) ; mais il peut en devenir participant par la foi dans le Seigneur Jésus Christ (
Jean 3. 15) qui en devient l’Auteur (ou : Originateur) pour quiconque se confie en lui (
Actes 3. 15). Le Christ est donc la vie du croyant (
Colossiens 3. 4) et il soutient cette vie (
Jean 6. 35, 63). Le croyant possède la vie éternelle présentement en vertu de sa relation avec Dieu (
Jean 5. 24 ;
1 Jean 3. 14). La résurrection de Christ nous assure que cette vie deviendra celle de notre corps un jour (
2 Corinthiens 5. 4 ;
2 Timothée 1. 10). Dieu donne à tous la vie et la respiration (
Actes 17. 25). Dieu donnera la vie à un frère qui a péché d’un péché qui n’est pas à la mort, si on demande pour lui (
1 Jean 5. 16). Le terme décrit la durée du séjour actuel de l’homme sur la terre (
Luc 16. 25 ;
1 Corinthiens 15. 19 ;
1 Timothée 4. 8a ;
1 Pierre 3. 10). L’expression « cette vie » correspond à « l’évangile », « la foi », le « christianisme » (
Actes 5. 20). Le péché a introduit la mort (voir
Romains 5. 12), et le péché est de se rebeller contre Dieu. « L’âme de la chair est dans le sang » (
Lévitique 17. 11) ; par conséquent, la communication de la vie au pécheur doit se faire par la mise à mort résultant du sang versé. « C’est le sang qui fait propitiation pour l’âme » (
Lévitique 17. 11). Seul un sacrifice, où celui qui offrait la victime s’identifiant à elle, pouvait en figure lever la séparation d’avec Dieu. Ceci fut rendu possible par l’offrande volontaire de Christ, ce dont symbolisaient antérieurement les offrandes en Israël. Le sang versé, dans le langage de l’Écriture, comporte le fait de prendre ou de donner la « vie ». Puisque Christ était sans péché et n’avait donc pas à mourir pour ses propres péchés, il est mort volontairement et pour nous (
Jean 10. 15 :
psukhê ; comp.
Ésaïe 53. 5, 10, 12 ;
2 Corinthiens 5. 21). Dans son sacrifice, il a subi le jugement divin pour le péché de l’homme. Ainsi donc, le croyant est identifié à lui en nouveauté de vie par sa résurrection, et il jouit d’une communion consciente et éternelle avec Dieu. En
Hébreux 2. 15, le terme traduit le verbe
dzaô (litt. : le vivre). Voir
[VIE ÉTERNELLE] pour les versets contenant cette expression.