|| Avoir, tenir • Les croyants doivent retenir la grâce (c.-à-d. être reconnaissants) par laquelle ils servent Dieu d’une manière qui lui soit agréable (Hébreux 12. 28).

|| Mettre sous • Les Galates ne devaient pas être retenus de nouveau sous un joug de servitude (Galates 5. 1).

|| Ne pas laisser aller, empêcher d’aller • Les foules retenaient Jésus afin qu’il ne s’éloigne pas d’elles (Luc 4. 42). Dans une parabole, certains qui ont entendu la parole la retiennent dans un cœur honnête et bon (Luc 8. 15). Paul dit de retenir ce qui est bon (1 Thessaloniciens 5. 21). Il aurait voulu retenir Onésime auprès de lui (Philémon 13). L’auteur de l’épître aux Hébreux parle de retenir la confiance et la gloire de l’espérance (3. 6), le commencement de notre assurance (3. 14) et la confession de notre espérance (10. 23) ; dans 3. 6, 14, on a traduit par : retenir ferme jusqu’au bout (télos <G5056><C4945>). En 2 Thessaloniciens 2. 6, « ce qui retient » (to katékhon) correspond à l’Église, c.-à-d. à la présence des rachetés sur la terre ; au v. 7, « celui qui retient » (o katékhôn) correspond à l’Esprit Saint.

|| Garder, tenir ferme, empêcher d’agir • Les Juifs retenaient la tradition des anciens en se lavant les mains (Marc 7. 3). Les yeux des disciples d’Emmaüs étaient retenus (Luc 24. 16), c.-à-d. empêchés de voir. À quiconque les disciples retiendraient les péchés, ils seraient retenus (Jean 20. 23), c.-à-d. non pardonnés. Il n’était pas possible que Jésus fût retenu par la mort (Actes 2. 24). Paul incite les Thessaloniciens à retenir les enseignements appris par sa parole et sa lettre (2 Thessaloniciens 2. 15). Jean vit quatre anges retenant les quatre vents de la terre (Apocalypse 7. 1).