|| Ce terme représente l’étang de feu, le lieu des tourments éternels ; enfer • Les Israélites sacrifiaient par le feu leurs enfants à des dieux des nations dans la vallée de Hinnom (voir
2 Rois 23. 10). Plus tard, les détritus de Jérusalem, de même que les corps morts d’animaux et de brigands, y étaient brûlés ; on y maintenait le feu constamment. L’âme et le corps des incrédules sont l’objet d’une destruction éternelle dans la géhenne (
Matthieu 5. 29, 30 ;
10. 28). Dieu a le pouvoir de jeter dans la géhenne (
Luc 12. 5). Jésus parle du « jugement de la géhenne » (
Matthieu 23. 33) et de la « géhenne de feu » (
Matthieu 5. 22 ;
18. 9 ;
Marc 9. 43, 45, 47). La langue est enflammée par la géhenne (
Jacques 3. 6), dans le sens qu’elle est capable de choses diaboliques. Voir
[FILS DE LA GÉHENNE] (
Matthieu 23. 15). On emploie le mot « enfer » comme syn. de « géhenne » dans le langage courant.