|| Un des noms qui caractérisent Satan : le terme signifie « accusateur », et plus spécifiquement « calomniateur » • Le diable est le grand ennemi de Dieu et de l’homme. Il tenta Jésus au début de son ministère public (
Matthieu 4. 1-11 ;
Luc 4. 1-13). Dans une parabole, il sème l’ivraie (
Matthieu 13. 39) ; dans une autre, il ôte la Parole de Dieu du cœur (
Luc 8. 12). À l’origine, le feu éternel a été préparé pour le diable et ses anges (
Matthieu 25. 41). Jésus dit aux Juifs qu’ils ont pour père le diable (
Jean 8. 44). Le diable mit dans le cœur de Judas de livrer Jésus (
Jean 13. 2). Il a été vaincu par Christ à la croix (
Hébreux 2. 14). Le diable est l’adversaire du croyant (
1 Pierre 5. 8) ; il est le serpent ancien (
Apocalypse 12. 9) qui asservit à sa puissance (
Actes 10. 38). L’orgueil constitue la faute du diable (
1 Timothée 3. 6, 7 ; voir
Ézéchiel 28. 1-19). Le croyant est appelé à tenir ferme contre ses artifices (
Éphésiens 6. 11), à lui résister (
Jacques 4. 7), à ne pas lui donner d’occasion (
Éphésiens 4. 27). Le diable sera particulièrement actif après l’enlèvement de l’Église, et agira avec fureur, sachant qu’il a peu de temps (
Apocalypse 12. 12). Il sera lié pour 1000 ans et jeté dans l’abîme durant le millénium (
Apocalypse 20. 2 ; voir
v. 3). À la fin des 1000 ans, il sortira pour égarer les nations, mais il sera précipité dans l’étang de feu et de soufre où il sera tourmenté éternellement (
20. 10). Le terme est aussi employé pour décrire Judas le traître (
Jean 6. 70).
Autres réf. : Actes 13. 10 ;
2 Timothée 2. 26 ;
1 Jean 3. 8, 10 ;
Jude 9 ;
Apocalypse 2. 10.