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Le Seigneur est proche

Elkana, son mari, lui dit : Anne, pourquoi pleures-tu ? et pourquoi ne manges-tu pas ? pourquoi ton cœur est-il triste ? Est-ce que je ne vaux pas mieux pour toi que dix fils ?
1 Samuel 1. 8
Anne : une âme brisée par la tristesse (2)

Personne ne comprenait vraiment combien la peine d’Anne était profonde et combien elle se sentait abattue. Son mari cherchait bien à l’aider en lui rappelant que sa situation n’était pas si mauvaise : “Est-ce que je ne vaux pas mieux pour toi que dix fils ?”.

Il pensait peut-être bien faire, comme beaucoup quand ils essaient d’aider quelqu’un qui est profondément blessé. Mais Elkana ne comprenait tout simplement pas l’esprit brisé de sa femme.

Éli le sacrificateur s’est aussi trompé dans son jugement (v. 14), ce qui nous montre que même des conducteurs spirituels peuvent ne pas être capables d’entrer dans nos peines. L’Écriture dit : “L’esprit d’un homme le soutient dans sa maladie ; mais l’esprit abattu, qui le soutiendra ?” (Proverbes 18. 14).

Vers qui pouvait donc se tourner Anne pour avoir de l’aide ? Elle ouvre son cœur devant l’Éternel. C’est la première prière d’une femme rapportée dans la Bible. Remarquons qu’il s’agit d’une prière silencieuse, faite dans son cœur ! C’était seulement pour le Seigneur, et non pour se montrer ou pour toute autre raison !

Sa détresse l’a conduite à l’Éternel, au lieu de la détourner de lui. Alors que sa peine impliquait tout en elle – son esprit (v. 15), son âme (v. 10, 15) et son corps, car elle pleurait –, Anne n’a pas laissé l’amertume de son âme la faire devenir une femme amère, mais elle a rejeté sa peine sur le Seigneur qui prenait soin d’elle (1 Pierre 5. 7).

Quand une peine amère nous blesse, allons directement au trône de Dieu, nous rappelant l’immense privilège que nous avons : “Approchons-nous donc avec confiance du trône de la grâce, afin de recevoir miséricorde et de trouver grâce, pour avoir du secours au moment opportun” (Hébreux 4. 16).

T. Hadley

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