Le Seigneur est proche
La communion avec le Père et le Fils, et l’amour du monde, sont incompatibles. Le monde, c’est le système qui s’est développé sur cette terre, sans Dieu.
Le monde prendra pour chacun de nous des couleurs différentes pour s’adapter à nos différents goûts. Il sera, en règle générale, ce que nous aimons le plus individuellement, et ce à quoi nous serons le moins disposés à renoncer.
En effet, il est facile de renoncer à des choses qui ne m’intéressent pas, et de penser que je ne suis pas mondain ; je peux voir l’amour du monde chez d’autres chrétiens et être aveugle sur mon propre amour du monde. Nous pouvons dire que tout ce que nous ne pouvons pas accomplir avec joie en présence de Dieu – ayant conscience que nous sommes sous le regard du Père, et en le faisant de cœur avec le Seigneur – est du monde.
La Parole déclare en effet : “Si quelqu’un aime le monde, l’amour du Père n’est pas en lui” (1 Jean 2. 15). Un enfant désobéissant ne peut pas avoir l’amour de ses parents dans son cœur ; car si cet amour était en lui, il ferait la volonté de son père et de sa mère.
L’enfant de Dieu est laissé dans le monde dans le but de glorifier Dieu ; il n’est pas du monde, comme Christ n’en était pas (Jean 17. 16). Telle est sa position par grâce, et il peut dire : “Nous savons que nous sommes de Dieu, et que le monde entier gît dans le méchant” (1 Jean 5. 19). L’amour du Père en lui le sépare pratiquement du monde.
Aucun homme ne peut aimer le bien et le mal en même temps ; l’amour de deux systèmes opposés ne peut pas se trouver simultanément dans un cœur.