Le Seigneur est proche
400 hommes en détresse, endettés, amers – voilà qui sont ceux que David a attirés dans sa caverne ! Rien pour attirer un chef de guerre, selon toute apparence. Dans la société, personne ne les considérerait comme respectables et fiables. On hésiterait à leur faire confiance, ou à leur demander d’assumer des responsabilités ! Comment des gens de ce genre ont-ils pu même se supporter et s’entendre dans une caverne ? Et pourtant, ils y sont arrivés ! Ont-ils découvert des qualités inattendues chez leurs compagnons ? Non, évidemment.
Ces hommes étaient en effet attirés par David. Il était la réponse à leurs besoins. Il pouvait vraiment comprendre toutes leurs détresses parce qu’il était passé par les mêmes difficultés. Samuel, le prophète, l’avait oint roi sur Israël et pourtant la plus grande partie du peuple avait continué à suivre Saül. David avait même dû fuir pour sa vie parce que Saül cherchait à le tuer. Et c’était vers ce proscrit que les 400 hommes s’étaient rassemblés, parce qu’il était le vrai roi d’Israël, et que Dieu était avec lui.
Dans ce récit, il y a un enseignement pour nous aussi. Comme David, le Seigneur Jésus est rejeté par ce monde et son autorité a été mise de côté. Si quelqu’un choisit de suivre le Fils de Dieu, il doit s’attendre à être peu apprécié, voire rejeté, comme les hommes de ce récit. L’apôtre Jean nous rappelle : “Le monde ne nous connaît pas, parce qu’il ne l’a pas connu” (1 Jean 3. 1). Mais quel privilège de lui appartenir ! Par amour pour lui, engageons-nous à sa suite. “Sortons vers lui hors du camp, portant son opprobre” (Hébreux 13. 13).