Le Seigneur est proche
Je n’ai pas le moindre doute à propos de ce que je vais affirmer à mes lecteurs : nos besoins ne surviennent jamais avant le Seigneur ; ils peuvent nous avoir surpris, mais ils n’ont pas pris le Seigneur au dépourvu. Comme c’est apaisant !
Christ est toujours prêt, jamais il n’est dépassé – lui qui se levait bien avant que ne s’éveille la journée et ses difficultés. De même, aujourd’hui, avant même que je n’ouvre les yeux sur ma journée, il est déjà en train de prier pour moi.
Et j’exhorte chacun de mes lecteurs à lire comme pour lui-même ce que j’écris, à lire ce feuillet comme si c’était un message personnel adressé à lui seul. Oui, chacun de nous peut bien dire : Ce fardeau qui m’écrase, le Seigneur Jésus le connaissait bien avant qu’il ne me tombe dessus. Et il y a longtemps déjà qu’il prie pour moi, pas forcément pour me l’enlever, mais au moins pour me porter quand je suis trop fatigué(e). Je vais aller à lui, je vais tout déposer à ses pieds, sachant qu’il s’intéresse tout particulièrement à ce que je traverse.
Et cela change tout de savoir qu’avant mon réveil, Jésus s’était déjà levé et pensait à moi, qu’il attendait d’entendre mon cri et qu’il était préparé à y répondre. Cela remplit alors mon âme de crainte et de reconnaissance : de crainte à cause de ce que le Seigneur est ; de gratitude parce qu’il est tout pour moi.
Est-ce égocentrique de penser ainsi que je suis l’objet de ses soins particuliers ? Pas du tout. C’est la solution pour être délivrés de notre moi et de l’égoïsme, car c’est l’aide de la part du Seigneur qui délivre.