Plusieurs milliers de pages accessibles en format adapté aux lecteurs dyslexiques. Essayer maintenant
Bannière

Le Seigneur est proche

Iras-tu avec cet homme ? Elle répondit : J’irai.
Genèse 24. 58
Attirée vers Isaac

Le chapitre 24 de la Genèse raconte comment Dieu a donné une femme à Isaac ; ce beau récit contient de nombreuses leçons pour nous. Au fur et à mesure que l’histoire se déroule, nous entendons le serviteur parler de son maître Abraham et de son fils Isaac. Ce qu’il mettait en valeur dans ses paroles, c’était la grandeur d’Isaac et de tout ce qui lui appartenait.

Qu’en est-il de nous ? Le Seigneur Jésus est-il le sujet de nos conversations ? Savons-nous parler de ce qu’il est de manière à attirer d’autres vers lui ? Est-ce que nous le connaissons même assez pour parler de lui de cette manière ? La Sulamithe pouvait décrire son bien-aimé et conclure : “Toute sa personne est désirable. Tel est mon bien-aimé, tel est mon ami, filles de Jérusalem !” (Cantique des cantiques 5. 10-16).

Rebecca a entendu toutes ces choses, et son cœur a été attiré vers celui dont le serviteur parlait. À tel point que lorsqu’on lui demande : “Iras-tu avec cet homme ?”, elle se déclare prête à aller, sans plus attendre, à la rencontre de son futur mari. Quelle réponse magnifique ! Elle nous rappelle les paroles du Seigneur à ses disciples, qui s’adressent aussi à nous : “Celui qui aime père ou mère plus que moi n’est pas digne de moi” (Matthieu 10. 37).

Sans se laisser retenir par ses relations familiales et tout ce qu’elle avait connu dans son village natal, Rebecca a choisi l’avenir qui s’offrait à elle comme épouse d’Isaac ; elle a compris qu’il était bien meilleur pour elle d’être avec celui que Dieu avait choisi pour dispenser une riche bénédiction.

Cet engagement de Rebecca ne nous interpelle-t-il pas ? Est-ce bien notre Seigneur Jésus Christ qui nous attire ou sommes-nous plutôt centrés sur les choses terrestres ? Ce que ce monde offre attire-t-il nos cœurs ? Est-ce comparable avec cette perspective d’être pour toujours avec le Seigneur, dans la maison du Père, dans cette intimité symbolisée par le fait de lui être associés comme son épouse ? Que cette glorieuse espérance oriente dès maintenant, d’une manière toujours plus évidente, notre vie vers Celui qui nous a tant aimés, qui nous aime et qui vient !

A. Blok
Père, je veux, quant à ceux que tu m’as donnés, que là où moi je suis, ils y soient aussi avec moi, afin qu’ils contemplent ma gloire, que tu m’as donnée ; car tu m’as aimé avant la fondation du monde.

Jean 17. 24

×