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Le Seigneur est proche

Jésus regardait comment la foule jetait de la monnaie au Trésor ; de nombreux riches y jetaient beaucoup. Une veuve pauvre vint et y jeta deux pites, ce qui fait le quart d’un sou. Ayant appelé ses disciples, il leur dit : En vérité, je vous dis que cette veuve, pauvre, a jeté au Trésor plus que tous ceux qui y ont jeté.
Marc 12. 41-43
Elle a fait une bonne œuvre envers moi… Ce qui était en son pouvoir, elle l’a fait.
Marc 14. 6, 8
Elle a fait ce qu’elle a pu

Mieux vaut faire ce qui est possible que d’attendre une hypothétique plénitude ou perfection. Jésus apprécie tout ce que nous faisons pour lui, comme nous le montre ce qu’il dit ci-dessus au sujet du don de cette veuve pauvre.

Les besoins sont immenses autour de moi, et si nombreux ! … Je me sens débordé(e), j’ai tant à faire, et j’ai si peu de temps ! Comment concilier les besoins avec mes possibilités ? – Tout d’abord, prenons-nous le temps de parler au Seigneur de nos projets du jour avant de nous lancer dans nos activités ? Il se peut que la journée ne se déroule pas comme prévu. Nous avons des projets, Dieu en a peut-être d’autres ! Restons à l’écoute, laissons-nous guider avec souplesse, et Dieu mettra devant nous ce qu’il a prévu. Et puis il veut que nous ayons la paix.

Oui, le Seigneur me pousse dans la moisson (voir Matthieu 9. 38), mais il ne veut pas me surcharger ! Il veut porter avec moi : “Prenez mon joug sur vous, et apprenez de moi… et vous trouverez le repos de vos âmes” (Matthieu 11. 29).

Ne cherchons pas de grandes choses ou de grands défis. Ouvrons les yeux pour faire ce qui est simplement devant nous ! Donner peut-être un simple “verre d’eau fraîche” (Matthieu 10. 42). Il regarde nos “deux pites” ; nous avons souvent très peu de temps, il le sait, et il apprécie tout ce que nous faisons. Il ne nous donnera jamais trop à faire, mais “à chacun selon sa propre capacité” (Matthieu 25. 15). Acceptons-nous nos propres limites ? Comparons-nous nos services à ceux des autres ?

Et enfin, le plus important n’est pas de faire : c’est plutôt être. C’est notre être intérieur qui importe à Jésus. Il dit de Marie qu’elle avait choisi “la bonne part” : la proximité avec lui (Luc 10. 42). Marthe aussi aura son approbation, après avoir compris que ce n’est pas son activité qui compte le plus aux yeux du Seigneur.

Ainsi, petite chose après petite chose, le Seigneur pourra nous confier plus et nous dire : “Bien, bon et fidèle esclave ; tu as été fidèle en ce qui est peu, je t’établirai sur beaucoup” (Matthieu 25. 23).

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