Les fils d’Éli le sacrificateur se conduisaient très mal (1 Samuel 2. 12-17, 22). Ils s’emparaient de ce qui aurait dû appartenir exclusivement à l’Éternel, rendant ces offrandes méprisables aux yeux du peuple. Leur père avait entendu parler de leurs agissements ; il ne s’agissait pas seulement de ragots – leur mauvaise conduite était connue de tous. Éli aurait dû agir rapidement et les discipliner énergiquement, mais il s’est contenté de vagues reproches, ce qui a fortement déplu à l’Éternel.

Le psalmiste dit : “La sainteté convient à ta maison, ô Éternel !” (Psaume 93. 5). Éli a négligé les intérêts de Dieu et n’a pas pensé à sa sainteté. Dieu a donc été obligé d’agir. Il a dit à Samuel : “Voici, je vais faire en Israël une chose telle, que quiconque l’entendra, les deux oreilles lui tinteront” (1 Samuel 3. 11). Comme l’Éternel l’avait annoncé à Éli, ses deux fils, Hophni et Phinées, ont été tués dans un combat contre les Philistins ; au même moment, l’arche de Dieu a été prise. Éli a entendu dire que ses deux fils étaient morts, ce qui ne l’a pas surpris, mais quand il a appris que les Philistins avaient emmené l’arche, il est mortellement tombé à la renverse (1 Samuel 4. 17, 18).

De la même manière, les croyants de Corinthe toléraient l’immoralité parmi eux. Tout le monde savait ce qui se passait, mais personne ne tentait de faire quoi que ce soit. Quand Paul en a entendu parler, il leur a fait de vifs reproches : ils ne menaient pas deuil, et cette indifférence à l’égard du mal ne devait pas être tolérée dans l’assemblée. Pour qu’ils agissent, il a fallu qu’ils reçoivent cette lettre de l’apôtre leur disant d’ôter le coupable du milieu d’eux (1 Corinthiens 5. 2). Grâce à l’intervention des Corinthiens, ce frère qui vivait dans le péché s’est repenti ; alors Paul les exhorte à retrouver la communion avec lui (voir 2 Corinthiens 2. 5-8).

Sommes-nous fermes face au mal aujourd’hui ? Dieu est inflexible en ce qui concerne le péché. Nous n’avons qu’à regarder à la croix de Christ pour voir comment Dieu a agi avec fermeté en jugeant le péché : il a fait tomber sur son Fils bien-aimé “l’iniquité de nous tous” (Ésaïe 53. 6). N’oublions jamais que Dieu est saint et qu’il ne tolère pas le péché. Jugeons le mal qui est en nous et au milieu de nous, et marchons à la gloire du Seigneur !