Ces manifestations de l’Esprit dans l’assemblée à Corinthe étaient données à chacun pour le profit de tous. L’Esprit n’a donc pas donné tous les dons à la même personne.

De quels dons s’agissait-il ? Plusieurs sont mentionnés dans ce chapitre 12 :

“À l’un est donnée, par le moyen de l’Esprit, la parole de sagesse”. Il s’agit de la capacité de savoir ce que l’on doit faire dans des circonstances difficiles ou troublées. J’ai apprécié cette définition simple : la sagesse, c’est savoir quoi faire avec ce que l’on sait. – La sagesse, c’est donc faire un bon usage de ses connaissances.

“À un autre la parole de connaissance, selon le même Esprit”. Ce point pourrait être intitulé : l’intelligence spirituelle des vérités révélées par Dieu. Il y avait des hommes de la tribu d’Issacar “qui savaient discerner les temps pour savoir ce que devait faire Israël” (1 Chroniques 12. 33). “Discerner les temps” est la connaissance, et “savoir ce que devait faire Israël” est la sagesse. Nous avons bien besoin de tels “fils d’Issacar” aujourd’hui !

“À un autre encore la foi”. Il ne s’agit pas de la foi qui croit au Seigneur Jésus pour être sauvé, la foi que tous les croyants possèdent. Il s’agit ici d’une énergie particulière, capable de surmonter les difficultés et les problèmes. Avez-vous entendu parler de George Müller ? Il était préoccupé par les besoins des nombreux orphelins. Il n’avait pas de ressources personnelles, mais il a construit au total cinq orphelinats accueillant 2 050 orphelins et le personnel. Il s’était fixé comme règle de ne jamais demander d’aide à personne, excepté pour faire connaître l’existence de l’institution. Le Seigneur a toujours répondu à ses besoins, bien que les fonds aient parfois atteint un niveau critique. Il avait une foi remarquable.

Demandons au Seigneur de manifester les dons différents qu’il a donnés à chacun. Et chacun, chacune, demandons-lui aussi de nous aider à employer, pour le bien de tous, le ou les dons qu’il nous a donnés. Soyons ainsi des “bons dispensateurs de la grâce variée de Dieu” (1 Pierre 4. 10).